Aurélie 5
Datte: 07/07/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Le vendredi, Véronique me conduisit en ville, afin, me disait-elle, de me faire couper les cheveux. Au salon de coiffure, je m’assis sans un mot dans le siège. La coiffeuse s’approcha de moi et me demanda :- Comment les coiffe-t-on ?- Rasez-lui la tête, ordonna ma maîtresse, pas plus d’un demi-centimètre de cheveux.- Vous êtes sûre ? quel dommage, de si jolis cheveux. Qu’en pensez-vous, mademoiselle ?- Faites ce que ma maîtresse vous demande, répondis-je d’une voix mal assurée.En entendant le mot ‘maîtresse’, la coiffeuse comprit ce qu’il en était. Sans ajouter un mot, elle me lava les cheveux. Cela fait, elle s’empara de ciseaux et commença à tailler dans la chevelure. Ayant bien raccourci les cheveux, elle s’empara d’une tondeuse et régla le sabot à un demi centimètre. Lorsque je sentis l’appareil s’attaquer à mon crâne, j’eus envie de pleurer, mais je savais que cela ne ferait pas changer d’avis ma maîtresse et je subis l’humiliation avec stoïcisme. Lorsqu’elle eut terminé, je levai les yeux et me regardai dans la glace. Devant moi se tenait une autre femme. Je ne me reconnaissais plus. Qui était cette belle femme aux cheveux courts ? Il me fallut un long moment pour me faire à l’idée que c’était moi. Lorsque je croisai le regard de Véronique dans la glace, j’y vis un air de triomphe.Sans ajouter un mot, elle se détourna et se rendit à la caisse pour payer. A la sortie, je sentis l’air doux caresser mon crâne quasi dénudé et je me plus à aimer cette sensation. Le retour ...
... se fit en silence. En entrant dans l’appartement, ma maîtresse me remis mes bracelets de poignets et de chevilles, ainsi que mon collier.- Demain, me dit-elle, pour le service, tu mettras un chemisier blanc sans manche et une jupe noire, ainsi que tes ballerines. Je verrai si je te mettrai ton corset. Pas de culotte, bien entendu.- Bien maîtresse.J’appréhendais le port du corset sur mes marques de cravache car, même si la douleur s’était atténuée, je ressentais encore la morsure du cuir sur tout l’ensemble de ma chair. Pourtant, je prenais plaisir à contempler ces traces rouge vif qui marquaient mes seins et mon ventre. Je savais qu’il en allait de même sur celles qui marquaient mon cul.Le soir, ma maîtresse vint m’attacher sur mon lit et me quitta en éteignant la lumière.Le samedi matin, Véronique vint me lever à huit heures trente. Il y avait déjà bien longtemps que j’étais réveillée, et pendant l’attente, je pus cogiter. Cogiter sur ma situation d’esclave, sur cette réception du soir, ces personnes qui allaient me connaître dans ma nouvelle position, celle de moins que rien. Cela m’excitait et me terrifiais tout à la fois.Aussitôt levée, je dus faire la toilette de ma maîtresse, puis la mienne, préparer son petit déjeuner puis faire le ménage. J’eus terminé vers onze heures du matin. Ce fut ensuite le repas. A la fin, Véronique me convoqua au salon et me donna les consignes pour la réception :- Ce soir, nous serons cinq, deux femmes, dont moi, et trois hommes. Tu seras ...