Nadine, la vengeance d'une maman (8)
Datte: 10/07/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
Nadine émerge graduellement du moment d’égarement qu’ils viennent de partager. Elle est effarée par sa propre passivité. Elle ne s’est pas défendu, ne s’est pas refusée, lui a donné ce qu’il était venu chercher. Son fils la regarde. Il a le visage hagard, les yeux fous, comme si l’ampleur du dérapage le frappait à son tour de plein fouet. Maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait, il se précipite hors de la chambre sans dire un mot. On dirait qu’il refuse d’assumer les conséquences de ce qu’il a fait, pourtant elle jurerait qu’il sourit. Il a l’air fier de lui. Ils viennent de transgresser l’ultime tabou sacré. Ils ont joué aux apprentis sorciers. « Oh Mon Dieu, alors cette fois c’est vraiment arrivé ? » Elle en est quitte pour une seconde nuit blanche d’affilée… La journée avait pourtant bien commencé. Nadine était enchantée de battre le pavé, elle débordait d’une saine vitalité. Dans une vitrine, une petite robe lui avait fait de l’œil, un détail avait accroché son regard. Elle n’avait pas réfléchi et l’avait achetée dans la foulée. Plus tard, elle s’était arrêtée devant une boutique de lingerie. Elle avait regardé les sous-vêtements, les avait détaillés, avait rougi involontairement en imaginant ses courbes et ses rondeurs mises en valeur par ces dessous affriolants. Elle avait baissé les yeux, embarrassée, en payant la vendeuse qui lui souriait d’un air entendu. « Un soutien-gorge et une culotte de pute… et puis quoi après… des menottes et un fouet ? » Elle agissait en dépit ...
... du bon sens, sa conduite lui échappait. Après une euphorie de courte durée, sa bonne humeur était retombée comme un soufflé. Seuls les dépressifs chroniques étaient à même de comprendre ce qu’elle endurait : ce principe d’alternance qui rythmait sa vie. Elle avait erré, assaillie par de mauvaises pensées. En broyant du noir, elle était rentrée chez elle et avait pris un bain. Ce qu’elle avait fait dans la baignoire, elle préférait ne pas y penser… Flageolante et pantelante, encore ruisselante, elle était retournée dans sa chambre et s’était préparée. (Pour qui, pourquoi ?) Elle avait pris son temps, tout le temps nécessaire. Elle s’était polie-vernie-maquillée-coiffée. Elle n’avait rien négligé, rien oublié, sinon le soutien-gorge assorti à la culotte (de pute !) qui aurait juré sous la robe qu’elle portait. Assise au bord du lit, elle s’était regardée dans la glace de l’armoire qui lui faisait face. Le résultat était stupéfiant. Elle ne se reconnaissait pas. Elle était métamorphosée. Alors c’était aussi simple que ça ? Il suffisait donc de si peu de choses ? De la pommade, quelques artifices, et voilà je suis une autre : emballée-pesée ! Quelle comédie ! Le ramage et le plumage. La sonate à Kreutzer. Quelle mascarade ! Elle avait frissonné. Les poils de ses bras s’étaient hérissés. Dans un vertige, elle avait pressenti l’avenir. Leur avenir. « Et pourquoi pas, après tout ? » Elle haïssait son mari plus que jamais. L’idée de le tromper avec son fils (leur unique enfant) - ce ...