1. La chevauchée


    Datte: 11/07/2018, Catégories: fh, hdomine, fgode, fsodo, aventure, fantastiqu, contes,

    ... toujours, les premiers moments furent les plus durs : cette impression de ne pouvoir le faire entrer, de ne pas avoir la capacité de l’accommoder. Il y avait des fois où il l’envahissait avec fougue et ardeur, sans égard à la douleur qu’il lui causait. Il y avait des fois, comme aujourd’hui, où il lui laissait la latitude qu’elle désirait. Elle prit son temps, forçant son corps à l’accepter, le glissant lentement dans ses profondeurs, se laissant doucement descendre sur sa longueur jusqu’à ce que sa ceinture soit de nouveau en contact avec la selle. La sensation de plénitude était intense, le pénis d’Arkann pressant parfois contre le gros godemiché qui occupait tout l’espace à l’intérieur de son sexe. Pendant ce temps, Arkann la caressait d’une joue sur sa nuque, de ses mains qui s’infiltraient à l’intérieur du haut de sa chemisette, pour saisir des seins à la mamelle sensible. De gros doigts de forgeron qui trouvaient la manière de la toucher délicatement, sensuellement. — Prends les rênes, lui dit-il en un murmure à peine audible, savourant les sensations, fermant les yeux. Aramis bougea, obéissant aux désirs de Milène. Au pas, paresseusement, les mouvements la faisant bouger le long de son membre. Il retira ses mains et plaça ses bras autour des hanches de la brunette. Il n’avait aucune fausse pudeur, et se foutait qu’il soit observé dans ses ébats, mais il savait que Milène, particulièrement quand il la prenait de cette manière, trouvait humiliant d’être reconnue, et ...
    ... il ne cherchait pas cette journée-là à l’abaisser. Avec la robe qui cachait tout, ils n’étaient qu’un couple chevauchant ensemble. Choquant en soi car il répugnait au peuple de voir une femme, les jambes bien écartées, assise aux rênes d’un puissant animal, étalon de surcroît. Cette chose-là, Milène et les autres tiraient grand plaisir à faire. Milène, clairement, avait envie de s’amuser. Aussitôt sortie de l’écurie, elle poussa sa monture au trot. Arkann se vengea d’une morsure bien sentie, agrippant le corps du cheval avec ses jambes pour éviter d’écraser une partie sensible de son anatomie. Milène rit, la douleur de la morsure un prix aisément payé pour le plaisir d’un bref élément de revanche. Elle fit retomber le cheval au pas, les sensations en elle trop intenses, risquant de la faire fondre trop vite. Des années durant, elle n’avait pas eu de corps étranger dans sa chatte. Des années durant, son clitoris n’avait pas été flatté. Elle voulait savourer ce plaisir renoué, le faire durer, et peut-être se servir d’Arkann comme d’un objet pour son plaisir à elle, le faire patienter, lui forcer la main pour qu’il la force à le faire jouir. Elle le connaissait, et avait appris à se servir de son anneau musclé pour le tourmenter, appliquer la pression là où il le fallait, construire son plaisir, sans le laisser tomber de l’autre côté du versant. Elle comptait comme une victoire chaque fois qu’elle lui faisait perdre le contrôle, chaque fois qu’elle le forçait à se comporter en ...
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