1. La chevauchée


    Datte: 11/07/2018, Catégories: fh, hdomine, fgode, fsodo, aventure, fantastiqu, contes,

    ... tout ce qu’il voulait pour prendre la place de l’une de ses compagnes. Il était extrêmement rare qu’il utilise le bannissement comme punition, car il ne connaissait pas de meilleure manière pour unifier le harem contre lui que l’usage abusif de cette punition extrême. Elles étaient là, dans la vaste librairie contenant les œuvres les plus précieuses et rares que ce monde pouvait assembler. Elles faisaient semblant d’étudier, de lire, de vaquer à leurs occupations. Sia, sa favorite du moment, était la plus proche. Debout, courbée au-dessus d’une grande carte étalée sur une table, lui présentant son dos dénudé, toujours marqué des rougeurs infligées par le fouet la nuit passée. Sia, comme lui, comme les autres, pouvait se guérir, pouvait faire disparaître ces marques, mais l’une des raisons pour laquelle elle était sa favorite était sa capacité de réellement désirer les petits abus qu’il adorait infliger, et son dos à découvert, vulnérable, était une invitation. Il pouvait sentir comment les autres étaient jalouses, car il avait passé les trois dernières nuits avec elle, lui avait donné de petits secrets, l’avait guidée dans l’épanouissement de sa magie. Il était tenté d’accepter cette invitation, mais un autre moyen d’unifier son harem était de laisser trop de ses dames trop longtemps insatisfaites. Son regard captura les formes désirables de la plus tendre des femmes de son harem. Les formes qu’elle avait prises pour elle-même étaient celles d’une jeune et plantureuse ...
    ... brunette aux longues jambes délicieusement galbées. Elle était la nouvelle du harem, acceptée il y avait maintenant un an, et elle ne portait que du blanc, un rappel pointu de sa virginité, de son désir de le connaître, de son besoin qui s’intensifiait avec le temps. Elle, il pouvait se permettre d’ignorer, car elle n’avait encore aucune alliée solide, et il lui plaisait de la tourmenter doucement, même si son propre désir de verser son sang, de la marquer à tout jamais, était puissant. C’était une délicieuse torture, une frustration qu’il savourait pleinement. Elle se détourna pour cacher sa colère lorsqu’elle comprit que son heure n’était pas encore venue. Elle se leva et quitta la pièce d’un pas rageur lorsqu’elle entendit le murmure d’amusement provenant de ses consœurs. Il y avait des paris sur combien de temps encore il la ferait attendre. Toutes étaient passées par là, dans leur temps. Son regard porta sur plusieurs autres, jouant avec leurs espoirs, les faisant toutes languir. Son choix, ultimement, se porta sur une femme aux cheveux bruns et aux yeux d’un vert émeraude dans lesquels il pouvait se perdre. Elle avait pris les traits qu’aimaient tant voir les sultans de Kamarr dans leur harem. Fine, grande, en apparence délicate. Elle portait parfois un voile diaphane qui mettait ses yeux, ses fins sourcils en valeur. Elle était élancée, belle… et fougueuse. De toutes ses dames, elle était la plus dangereuse. Milène, qui par deux fois l’avait renversé, l’avait asservi à ses ...
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