Fabienne ou une exposition singulière
Datte: 13/07/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
campagne,
voyage,
volupté,
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
fdanus,
fouetfesse,
init,
... mets ma main droite au bas de son dos. Elle se serre un peu à moi, mais pas trop, comme une femme bien élevée. Je devine son corps. Petit à petit, elle se détend. C’est ce moment que Fabienne choisit pour refaire son apparition. Elle paraît un peu contrariée. Aurait-elle une nouvelle pointe de jalousie, comme il y a deux jours ? — Alors, Philippe, dit-elle, vous voyez qu’elle danse bien notre jeune vierge. Je suis surpris et glisse à l’oreille de Geneviève : — Jeune vierge ?— Oh ! Ne vous inquiétez pas c’est le diminutif de Geneviève ; à mon âge il m’est tout de même arrivé de goûter au fruit défendu, j’ai été mariée vingt-cinq ans et j’ai deux grandes filles, l’une de vingt-neuf et l’autre de trente-cinq ans.— Me voilà rassuré, dis-je, j’ai eu très peur. Geneviève se sépare un peu de moi et se met tout d’abord à sourire puis à rire plus franchement : — Moi j’ai eu surtout très peur que vous ayez pu avoir un doute. Nous reprenons notre slow mais je sens que ma cavalière est maintenant beaucoup trop décontractée. Fabienne, très contente de son intrusion réussie, repart vers son atelier en me faisant un petit sourire coquin. Je profite de ce départ pour quitter ma cavalière et retourner vers la chaîne hi-fi. Je veux mettre une cassette de Memphis Slim que j’avais déjà repérée tout à l’heure. C’est une musique beaucoup plus langoureuse et surtout la cassette dure très longtemps. Je demande à Geneviève : — Vous aimez Memphis Slim ?— Oui, c’est assez original. J’ai écouté ...
... plusieurs de ses concerts dans le grand amphi de la fac de droit à Paris quand ma plus jeune fille faisait ses études.— Moi aussi j’y suis allé, on s’y est peut-être rencontrés.— C’est possible, mais je pense qu’à ce moment vous regardiez plutôt les jeunes étudiantes du quartier latin.— Non, à vrai dire, c’était de préférence les Suédoises et les Allemandes de l’Alliance Française. Je prends Geneviève dans mes bras et me dis que maintenant nous avons une heure de musique ininterrompue. Je m’enhardis et pose très délicatement sa tête contre moi. Je sens beaucoup plus intimement son corps contre le mien. Elle commence à s’abandonner en dansant. Tout d’un coup j’ai envie qu’elle me dise jusqu’où elle veut aller, si elle veut aller quelque part. En deux mots je veux qu’elle fasse le premier pas. Comment cette jeune retraitée va-t-elle faire pour me dire qu’elle souhaite aller un peu plus loin qu’une simple série de danses ? Il va falloir que je l’aide un peu. Je me sépare légèrement d’elle et lui demande : — Que pensez-vous des dessins de Fabienne, ceux que l’on peut qualifier de très personnels ?— Vous avez vu tout à l’heure que j’étais gênée pour répondre, alors pourquoi me reposez-vous la question ?— Tout simplement parce que tout à l’heure Fabienne était là. Maintenant nous ne sommes plus que deux et de plus vous êtes dans mes bras.— Non, je ne suis pas dans vos bras, nous ne faisons que danser.— Vous aussi vous essayez de vous en tirer par une pirouette.— Eh bien, puisque je suis ...