Une soirée réussie : 12 - Collision
Datte: 15/07/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... si nous avions trop de temps à rattraper. Son sexe retrouve rapidement sa vigueur et son arrogance, infatigable comme on peut l’être à 35 ans. Lorsqu’il jouit une deuxième fois dans mon ventre ce soir, je suis délivré de quelque chose. Couché sur le côté, Franck encore en moi, je repense à la dernière nuit que j’ai passée avec Danièle. À peine ce souvenir surgit-il que la main de Franck vient se poser sur mon estomac, me serrant contre lui, comme s’il ressentait inconsciemment mon besoin de protection. Je serre sa main fort dans la mienne, apaisé, pendant que Danièle se retire lentement de mon esprit et que les brumes du sommeil m’emportent. ooOOOoo Une fois tous remis de nos batifolages, Danièle a préféré rentrer pour dormir seule, nous laissant « terminer tranquilles ». Il est vrai qu’elle vient de passer une semaine en stage, le trajet en train, une nuit à faire l’amour, la journée à la montagne et… un trio assez intense pour terminer la soirée. Même à 24 ans, nous ne sommes pas des machines, et un peu de repos ne lui nuira pas. Cette dernière partie, Hervé m’entraîne sous la douche. Nus mais propre, nous grillons une cigarette, parlant principalement de ce que nous venons de vivre, et inexorablement du fabuleux corps de Dan. — Où as-tu trouvé une bombe pareille ? Je lui répète que cela tient souvent à très peu, et qu’être seulement au bon endroit au bon moment suffit. Mais si baiser est bon, manger n’est pas non plus dépourvu d’intérêt, nous sommes affamés. Un bout de ...
... saucisson, trois feuilles de salade, un petit verre de Gigondas, et nous voilà rapidement attablés à refaire le monde en reprenant des forces. Je lui propose l’hospitalité pour la nuit, qu’il accepte volontiers, me rappelant la façon triomphante qu’il a de se réveiller. Je le taquine en lui disant qu’il m’a déjà tout donné, et qu’à son âge… Mais il me rétorque qu’il lui est aussi aisé de garder le bras tendu que moi la bouche ouverte, et qu’il compte bien encore goûter un de mes deux orifices avant de s’endormir. Dans le silence de la nuit, lentement, Hervé s’enfonce entre mes fesses, m’envoyant son bout dilaté exactement là où je l’attends, comme s’il me ressentait. 20, ou peut-être 25 minutes plus tard, après m’avoir fait flirter quelques fois avec l’orgasme, son pieu bandé à mort pulse ses larmes blanches avec une étonnante efficacité, me faisant même me demander où cet homme stocke toute cette semence. Ses couilles blotties contre mes fesses, sa verge tout au fond de moi, sans un mot, juste bercé de bien-être, je m’endors apaisé. Son réveil fut triomphant et réclama mes services. Sur le chemin du travail, je le déposais près de chez lui. Mais malgré tout, un certain trouble m’agaçait, une sorte de gêne permanente, une boule d’angoisse : j’avais mêlé ma copine à ma bisexualité, je m’en sentais fautif, coupable de quelque chose. Danièle avait beaucoup insisté, curieuse… Il me tardait de connaître sa réaction une fois le calme revenu. Mais je me sentais sale, comme si je ...