1. 46.15 Envie de jouir… en lui…


    Datte: 15/07/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... au bout de mes idées… Jérém… ne dors pas… Bah, si, il dort… je ne sais pas depuis quand il dort, mais il dort… la fatigue a eu raison de son corps de petit con musclé… qu’est ce qu’il a entendu de ma tirade ? Rien ? Pas grand-chose ? Je suis déçu… merde, alors… et s’il n’a rien entendu ? T’as fait tout ça pour rien… « Jérém… » je chuchote, comme pour m’assurer qu’il est bien endormi. Pour toute réponse je n’aurai de lui qu’un gazouillis tout mignon rappelant celui d’un bébé. Oui, le beau brun fait dodo… il n’est pas encore parti très loin, mais il est déjà parti… je pourrais le ramener à l’état éveille, mais je sais que ça ne servirait à rien,à part à le contrarier… alors je le laisse partir dans les bras de Morphée… qu’il partage ce soir avec les miens… Enfin, pas pour rien… Est-ce que tu as l’impression que c’est rien ce que tu vis depuis le départ de Romain ? Il te demande de rester, tu le mates dans sa salle de bain, sous la douche… tu te faufiles dans ses draps, tu te shootes avec le bonheur olfactif qui se dégage de son corps… tu parles avec lui… il te parle, il commence à se livrer un peu… il te parle de lui, de sa passion, de ses rêves… il te demande de lui parler de toi… c’est rien, ça, Nico ??? Quand j’y pense… en lisant entre les lignes, entre ses mots de ti con qui ne s’assume pas… à bien regarder, il y a quand même deux ou trois choses que j’ai réussi à placer avant sa dernière réplique, deux ou trois choses dont je suis plutôt content… Et puis il y a des ...
    ... trucs qu’il a laissé échapper par mégarde qui me font chaud au cœur… et je pense en particulier à son souvenir vif de mon t-shirt jaune auquel je viens de repenser, avec la certitude qu’il était jaune ce jour là, mon premier jour du lycée, à cause de la discussion que j’avais eu la veille avec maman sur l’opportunité de ce jaune pour le premier jour du lycée, pour la première image que je donnerais de moi à mes futurs camarades… Alors, même si Jérém s’est endormi avant la fin de ma tirade, on a quand même bien parlé, plus que jamais, plus qu’en deux mois de coucheries, plus qu’en cinq ans de lycée… Mon Jérém qui dort dans mes bras… sa respiration calme, à peine perceptible… l'odeur enivrante de ses draps… la chaleur de son corps qui irradie dans le mien… la douceur de sa peau qui me donne des frissons de plaisir… cette conversation inattendue, et, bien qu’inachevée, tellement intense… cette conversation qui résonne dans ma tête… Jérém qui, sans la nommer, me parle de cette solitude qui ne le quitte pas et qui me le rend craquant au possible… le fait qu’il me demande de rester pour combler cette solitude… j’ai envie de crier mon bonheur, j’ai envie de pleurer mon bonheur… je le serre un peu plus contre moi, si c’était possible, je me serre un peu plus contre lui… j’ai envie de me perdre dans ce moment… j’ai envie que le matin n’arrive jamais… voilà une certaine idée du Paradis… mes sens sont ivres de lui… je pose quelques derniers bisous dans son cou, à la lisière de ses beaux ...