1. Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps


    Datte: 25/07/2017, Catégories: ff, amour, volupté, BDSM / Fétichisme mélo,

    ... autorisé. Elle enfila un sage chemisier blanc et une jupe droite noire. Il vit disparaître à regret les fins voiles de dentelle qui cachaient si mal les trésors de sa maîtresse. — Bon maintenant je te vire, il faut que j’ouvre. Elle se pencha sur lui et l’embrassa tendrement. Puis, le tirant par la main, l’invita à se lever et le poussa en direction de l’escalier. Sur le pas de la porte arrière, elle l’embrassa à nouveau. — Si tu es libre ce soir, passe me voir, lui dit-elle avant de refermer la porte , sans lui laisser le temps de répondre. Arrivé à son bureau, Pierre s’assit et réfléchit un bon moment. Les évènements du week-end l’avaient quelque peu troublé et il voulait faire le point. Que lui arrivait-il à lui le célibataire endurci ? Il se prenait à rêver de vie commune avec Mireille. Le bonheur d’André, quand Françoise lui avait annoncé qu’elle était enceinte, la réaction de Mireille, tout cela l’avait ému et le laissait perplexe. Mu par il ne sut quel ressort, il prit une feuille de papier et écrivit : — Seras-tu libre le dernier week-end de septembre ? Puis il composa sur son appareil le numéro de fax de la pharmacie et passa le message. La réponse parvint quelques minutes plus tard — Je ne sais pas encore, mais je ne serai probablement pas de garde. Pourquoi ? Il mit quelques minutes avant d’écrire et de transmettre la réponse. Mireille lut le fax qui venait d’arriver. Elle pâlit d’émotion et s’assit immédiatement sur le fauteuil de son petit bureau. Elle relut une ...
    ... seconde fois le texte et posa la feuille face à elle. « Parce que ce serait une bonne date pour passer devant Monsieur le maire. Demande officielle et irrévocable. Je t’adore Pierre. » Ses yeux étaient embués et l’émotion l’empêchait de respirer. Elle se mit à pleurer de bonheur et à rire en même temps. Il fallait qu’elle se ressaisisse, Pierre devait attendre sa réponse. Mais elle se sentit incapable d’écrire quoi que ce soit. Elle se leva, donna un tour de clef à la porte d’entrée de l’officine, passa par la porte de service et entra sans faire de bruit par la porte arrière de l’agence. Pierre lui tournait le dos, il ne semblait pas l’avoir entendu entrer. Il regardait son télécopieur, comme si il avait voulu lui dicter la réponse qu’il attendait. — Dis oui bébé, murmura-t-il, je t’en prie, dis oui. Mireille en pleurait à nouveau de bonheur. Elle s’approcha tout doucement, sans bruit et lorsqu’elle fut proche de lui, elle murmura : — Tu ne croyais quand même pas que j’allais dire non ? Pierre aurait pris une décharge d’électricité qu’il n’aurait pas été plus secoué. Il se retourna juste à temps pour la recevoir dans ses bras. Le baiser qu’ils échangèrent fut passionné, long et les laissa tous les deux souffle court et sans voix. Mireille se ressaisit la première et se fit violence pour quitter les bras de son futur mari. — Je dois y retourner, à tout-à-l’heure, je t’aime.— Moi aussi, je t’aime. À ce soir. La fin de la journée passa, pour l’un comme pour l’autre, comme dans ...
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