On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche (5)
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
Hétéro
... je pouvais coucher. Mes parents s’inquiétaient de me voir seul. Bien évidement je ne leur disais pas que je payais pour un peu d’amour. Quand j’allais les voir, ma mère me faisait souvent l’état des lieux de mon village natal et en particulier de ses anciens élèves et donc de mes ex camarades de classe. Je l’entendais dire « tu sais la fille du boucher, elle vient de se séparer. Si tu voulais, je suis sûr que ….. ». Et je la stoppais net. Ecouter toutes ces histoires, même si c’était chiant, était tout de même jouissif. J’apprenais que certains de mes tortionnaires de l’école avaient du mal à boucler les fins de mois, que certains avaient divorcé, d’autre avaient des boulots peu valorisant, …. Je sais, ce n’est pas bien de se réjouir du malheur des autres mais en repensant à ce qu’ils m’avaient fait vivre à l’époque, je voyais ça comme un retour de bâton. Je me souviens encore de la fois où j’étais auxtoilettes et que certains d’entre eux m’avaient renversé un seau d’eau par-dessus la porte ou alors au collège, cettebande d’élève de troisième qui m’avaient chopé dans un couloir et qui s’était amusé à me pendre par les pieds dans un couloir isolé du collège à me secouer comme un prunier rien que pour se marrer. Les savoir en difficulté me faisait sourire et il ne fallait pas compter sur moi pour les aider. A Paris, j’avais souvent la visite de tonton Jacques. En fait c’était plutôt Adrien qui squattait chez moi. Pourquoi ? Parce que j’avais les dernières consoles de jeu à la ...
... mode et une grosse télé. Ces visites de mon cousin qui avait bien grandi ne me dérangeaient pas. On pouvait parler de tout entre nous. On s’est payé de purs délires sur des jeux de sport ou de course ou alors lors de soirée foot-pizza ou encore ciné-burger. Il me racontait tout ce qu’il cachait à son père : les mauvaises notes, le fait qu’il imite sa signature sur le bulletin, … bref le genre de truc que moi aussi j’avais fait. Ces soirées qu’Adrien passait chez moi était aussi, pour ses parents, l’occasion de se retrouver tous les deux. Ils lui ont même fait un petit frère. Quelque part, j’ai aidé Adrien à passer le cap de sa crise d’adolescence et ça Jacques m’en a remercié car il avait du mal à gérer les doléances d’un ado boutonneux du style « je veux un scooter ». Les années passaient et moi j’évoluais dans mon boulot. Je suis passé chef d’équipe. Ça voulait dire un meilleur salaire, un plus gros bonus et surtout la possibilité de choisir en premier lors de nos sorties rendez-vous avec nos clients. Notre équipe gérait désormais des portefeuilles internationaux. Ce qui voulait dire voyage commerciaux à l’étranger (Chine, USA, Pays arabes,….). Je me souviens de cet Emir du Qatar qui nous avait confié des fonds. Quand nous avons diné avec lui et sa suite dans son palais, il nous avait offert à chacun une des femmes de son harem pour la nuit. Femme, qu’il avait préalablement engrossé lui-même pour éviter qu’un autre ne le fasse. Je me demande encore si la mienne était majeure ...