1. On a aussi le droit de baiser quand on est gros et moche (5)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Hétéro

    Des soirées comme celle-là, durant ma carrière, il y en a eu plein. Quand un client voulait négocier, renégocier les contrats de ses placements financiers ou encore juste nous encourager à faire mieux en nous payant des vacances, on était invités dans des hôtels de luxe avec une fille dans chaque chambre pour nous « tenir compagnie ». A l’époque, le terme d’escort girl n’était pas connu. De plus, contractuellement, rien ne les obligeait à nous suivre au lit. Officiellement elles étaient là pour le diner d’affaire mais chacune d’elle savait que nous serions satisfaits d’elle si elles le faisaient. Client satisfait = rappel pour de nouveaux contrats pour elle. Malheureusement ces soirées restaient trop peu nombreuses, à peine quelques une dans l’année. J’ai passé quelques années comme ça à me contenter de rapports clandestins avec les danseuses d’un club de striptease lors de shows plus que privés et ses soirées « commerciales ». Heureusement, lors d’une de ses soirées, au début des années quatre-vingt-dix, ma partenaire du soir me donna sa carte de visite. Peut-être le faisait-elle dans l’espoir que je reprenne contact avec elle plus tard ? Sur cette carte, il y avait le nom de son agence. Je me suis dit que je ne risquais rien à y aller. J’ai rencontré la responsable qui m’a fait l’éloge de ce nouveau concept venu des States que l’on appelait « Escort Girl ». Elle a aussi tenté de bien me faire comprendre que, dans son agence, on ne faisait pas de prostitution. On proposait ...
    ... juste les services de jeunes gens, hommes et femmes, pour une sortie, briser la solitude, …. D’après elle, ce que font les employés après leur prestation ce n’est pas son problème. Je sentais quand même de l’hypocrisie dans son discourt. Je n’étais pas dupe non plus de son petit manège. J’avais envie de lui dire « Eh connasse ! Cent trente ce n’est pas que mon poids. C’est aussi mon QI alors arrête de me prendre pour un abruti ». Elle me voyait comme un type obèse avec des moyens, ayant besoin de l’affection d’une femme et qui ne couchait que tous les trente-six du mois, ce qui n’était pas si faux d’ailleurs … en tout cas gratuitement. Elle me proposa une soirée à l’essai à tarif préférentiel. Rendez-vous fut pris avec une jeune fille choisis selon mes gouts. On devait se retrouver dans un lieu public, j’avais prévu de l’emmener au restaurant et ensuite chez moi. Quand j’ai parlé de mon métier, de mes revenus et que je lui ai dit que si les tarifs me convenaient tout comme la soirée j’envisagerais de revenir régulièrement, j’avais l’impression qu’elle allait se transformer comme le loup de Tex Avery avec des dollars dans les yeux. Si je prenais un « abonnement » chez eux, elle me promit une formule à tarif avantageux. Le soir du rendez-vous, je suis arrivé en avance. J’avais mis mon plus beau costume et j’avais mis un œillet à ma boutonnière, signe distinctif qu’on avait convenu. C’est au loin que j’ai vu arriver unejeune femme blonde absolument sublime mais en passant devant ...
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