1. Enfin libre


    Datte: 20/07/2018, Catégories: fh, hplusag, fplusag, amour, dispute, confession, amourcach,

    ... moins tes problèmes. Si c’est une question d’amourette, il faudrait que je connaisse le gars pour pouvoir le juger. Mais nous ne sommes pas de la même génération et je ne comprends rien à la vôtre.— Je ne m’intéresse à aucun garçon de mon âge, d’ailleurs ils ne connaissent rien à la vie.— Laisse passer le temps. Les mecs prendront de la bouteille et tu en trouveras un, ou plusieurs. Je ne comprends rien aux filles d’aujourd’hui. Elle trouve que les garçons de son âge ne connaissent rien à la vie. Et elle, qu’est-ce qu’elle en connaît ? N’importe comment, nous ne pouvons pas rester dans cette situation. Je dois rencontrer Emma. Mais il ne faut pas qu’elle sache que c’est moi, avant le jour des retrouvailles. — Nous ne pouvons pas rester dans cette situation. Tu vas appeler ta mère, mais sans lui révéler que je sais qui elle est, ni lui révéler mon identité. Tu lui dis qu’elle vienne déjeuner samedi, ainsi elle pourra discuter avec l’homme qui t’a recueillie. Tu as compris ? Si tu lui dis qui je suis, je te fous dehors.— Bon, je l’appellerai demain.— Non, ce soir, avec mon portable et devant moi.— Bon d’accord. Elle téléphone à sa mère en suivant les consignes que je lui ai dictées. Emma, gênée de l’invitation, de se retrouver face à des inconnus, accepte quand même de venir. Il ne reste plus qu’à mettre Sabine au courant de toute l’histoire et surtout de l’invitation que j’ai lancée. Mais je suis sûr qu’elle acceptera, gentille comme elle est, mais aussi un peu par ...
    ... curiosité. Samedi, à l’heure prévue, on a sonné à la porte. Mylène est allée ouvrir. Sa mère l’a prise dans ses bras. Naturellement c’est Serge et Sabine qui l’ont reçue, j’étais dans ma chambre. — Je suis la maman de Sophie, ou plutôt Mylène, je ne sais comment vous remercier de l’avoir recueillie et lui avoir offert l’hospitalité.— Ce n’est pas nous, c’est notre neveu. Je l’appelle, c’est avec lui que vous réglerez le problème. Puis elle m’invite à descendre. — Petit, tu peux venir.— J’arrive. Quand je pénètre dans la pièce, Emma ne peut dire un mot, elle pâlit, des larmes coulent sur ses joues. — Bien, disent Serge et Sabine, nous vous laissons régler vos problèmes. Et tous deux se retirent, un petit sourire ironique aux lèvres. J’invite Emma et Mylène à s’asseoir dans la salle de séjour. Je ne dis pas un mot. — Hervé, je t’assure que je ne connaissais pas ton identité, sinon j’aurais été rassurée. Mais je n’ai pas reconnu ta voix.— Ni moi, la tienne. Ce n’est pas par hasard que Mylène se trouvait devant chez moi ni qu’elle a donné un autre prénom. Mais ce qui m’intéresse, c’est de savoir pour quel motif elle vous a quitté.— Oh, tout bêtement, elle voulait ton adresse. J’ai refusé, je n’ai pas voulu la lui révéler. Elle a dû appeler tes parents pour l’avoir.— Oui, dit Mylène, et ils me l’ont donnée.— Il faut que je te dise que l’an prochain elle doit suivre des cours, ici, à l’université. Elle s’est mise dans la tête de venir loger chez toi. Mais je ne voulais pas. Depuis que nous ...
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