Enfin libre - Histoires de Sexe

Enfin libre

... heure-ci ? — Allo !— Excusez-moi de vous déranger, je suis la maman de Sophie. J’ai noté votre numéro lorsqu’elle a appelé. Je suis rassurée. J’ai beaucoup réfléchi, je ne connais ni votre nom, ni votre adresse.— C’est heureux, car je ne veux pas de dispute familiale chez moi.— D’abord je tenais à vous remercier d’avoir recueilli ma petite. Je craignais beaucoup pour elle. Mais vous l’avez respectée. Nous allons essayer de trouver une solution qui vous débarrassera de ma fille. Elle est partie sur un coup de colère devant mon refus de lui autoriser un caprice. Elle a décidé de passer outre. Mais elle n’a rien emporté, ni carte d’identité, ni argent, ni vêtements chauds. C’est pour cette raison que je vous demande de l’abriter quelques jours.— Bien, d’accord. Mais rappelez-moi vite. Bonsoir, je veux dormir un peu. Elle n’a pas pu me retrouver sur internet car la petite a utilisé mon portable. Mais la mère a appelé d’un téléphone fixe et j’ai noté son numéro. Je vais la rechercher sur internet. Un moment plus tard, je suis là, hébété. Je comprends maintenant beaucoup de choses. Pourquoi Sophie s’est réfugié devant ma porte. Pour quelle raison elle ne voulait pas me révéler son identité, ni a voulu que je parle à ses parents. Le numéro de téléphone est celui de Madame Emma Février, et j’ai même son adresse. Sa fille ne s’appelle donc pas Sophie, mais Mylène et elle doit avoir vingt-et-un ans d’après mes calculs. Elle a eu mes coordonnées, c’est la raison pour laquelle, elle ...

... était devant ma porte. Mais comment va-t-on régler ce problème ? Emma n’a pas reconnu ma voix, ni moi la sienne. Elle ignore mon identité. Heureusement, personne ne doit savoir que nous avons été amants. Et quand je parlais de couguar, je déconnais, elle avait seize ans de plus que moi, elle ! C’est sûrement pour cela qu’elle a rompu. Cette nuit j’ai très mal dormi. Il me faut faire comprendre à Mylène que j’ai perçu ses intentions. Mais de quelle manière ? Autant être direct. Le lendemain soir, nous allons dans ma chambre. Terriblement effrayée, elle obéit quand même. Elle pense encore que je vais la violer. — Mettons les choses au point. Tu t’appelles Mylène Dupuis, ton nom, celui de ton père. Et ta mère est Emma Février. Vrai ou faux ?— Oui, mais je ne voulais pas te le dire.— Tu as découvert mon adresse, et tu es venue te coucher devant ma porte, te doutant que je ne laisserais pas dehors.— Oui.— Mais pour quelle raison voulais-tu me retrouver ? Grand silence. Son visage se ferme et des larmes coulent sur ses joues. Pourquoi venir retrouver un vieux qu’elle n’a pas vu depuis si longtemps ? Elle a peut-être des problèmes, mais ce n’est pas moi qui pourrait la conseiller ni les résoudre. — Ma mère me considère comme une gamine et elle ne tiens pas compte de ce que je lui dis. J’ai pensé que tu étais la seule personne à qui je pouvais me confier. Tu m’as dépannée quand j’étais petite et comme je t’aime beaucoup, je viens te demander conseil.— Mais, je ne te connais pas, ou du ...