Enfin libre
Datte: 20/07/2018,
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... la salle de bains, tu me diras à quel moment tu veux l’occuper. Sur ce, bonne nuit et à demain. Sans un mot, elle s’est retirée chez elle. Je suis dans une situation impossible. Mylène est magnifique et me plaît énormément, comme sa mère. Elle accepterait volontiers si je lui proposais de l’initier, elle ne désire que ça. De plus sa mère m’a donné l’autorisation de la former. Une année a passé, plus aucune fille n’est venue chez moi. J’ai résisté à la tentation de prendre Mylène. Il est vrai que sa mère vient régulièrement payer le loyer et elle a même quelques mois d’avance. Mylène et Hervé, son frère, se retrouvent et vont promener ensemble. Pendant ce temps, nous nous aimons. Car j’ai appris le jour où je l’ai rencontré, que mon fils s’appelait Hervé, comme moi ! J’ai dit à Emma que c’était de la folie de lui avoir donné mon nom. — Au fond de moi, je désirais l’appeler ainsi. Mais je ne l’aurais pas fait de peur que quelqu’un fasse le rapprochement. Mais c’est Mylène qui l’a exigé. Tu es pour elle son dieu et il lui semble qu’en causant à son frère, c’est à toi qu’elle parle. Je sais qu’elle se confie à lui malgré la différence d’âge. Il l’écoute sans toujours comprendre ce qu’elle lui dit.— Tu me rassures, je ne voudrais pas que l’on sache que je suis avec une couguar lui dis-je en riant. Mais le proverbe a raison : c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Un soir Mylène est rentré la mine triste. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas, mais elle ...
... ne m’a pas répondu. Nous sommes allés nous coucher. Au bout d’un moment on a gratté à ma porte. J’ai immédiatement compris que ma voisine voulait me parler. Je lui ai ouvert. — Hervé, je suis malheureuse, cet après-midi j’ai tenté à nouveau de faire l’amour avec un garçon mais encore une fois ça a été une catastrophe. Je l’ai engueulé, lui ai dit qu’il était nul, mais lui m’a dit que j’étais frigide et qu’il n’y pouvait rien. Je suis désespérée, je ne suis pas une femme normale.— Il n’y a pas de femme frigide, il n’y a que des mauvais amants. Il te faut trouver un homme qui t’apprendra l’amour. Puis tu pourras partir tranquille dans la vie.— Hervé, je t’en supplie, apprends-moi, je te jure je te laisserai tranquille après.— Tu me le jures ?— Oui, tu peux être tranquille. J’ai donc opéré comme avec les jumelles. L’apprentissage a duré six mois. J’en ai fait part à sa mère qui a souri. Mais plus Mylène se perfectionnait, et plus je l’appréciais. Elle attendait le soir avec impatience, mais moi, encore plus qu’elle. J’en étais amoureux. Quel imbécile j’avais été de lui demander de me laisser tranquille ! Car elle est une maîtresse formidable, presque aussi forte que sa mère. Et, malgré notre contrat, c’est toujours cette dernière qui règle la location. Mylène m’a abandonné comme elle me l’avait promis et a noué des relations avec des garçons de son âge. Un dimanche, elle rentrait de week-end la mine un peu triste. J’ai décidé de l’interroger. — Tu as des ennuis, tu parais toute ...