1. Les vacances à la ferme (1)


    Datte: 20/07/2018, Catégories: Inceste / Tabou

    « Mais c’est pas Dieu possible ! Qui m’a filé une sainte nitouche pareille ? » Germaine pestait en essayant de tenir immobile le poulet qu’elle s’apprêtait à égorger tandis que Nathalie, sa petite-fille, s’était réfugiée à l’autre bout du poulailler. Depuis la mort de son époux deux ans plus tôt, Germaine portait la ferme à bouts de bras et Nicole, sa fille, lui avait envoyé Nathalie en vacances d’été pour la soulager. Rapidement, la jeune fille s’était avéré plutôt un handicap qu’une aide précieuse. Grande et maigre, l’air gauche, toujours sagement vêtue d’une jupe bleue marine et d’un chemisier au col boutonné elle ressemblait à une adolescente trop prude perdue dans un univers parallèle. Elle ne savait ni soigner les bêtes, ni cuisiner, ni s’acquitter des multiples tâches qu’exige la tenue d’une exploitation agricole. Par-dessus-tout, elle s’accommodait mal de cette vie au grand air où les pudeurs s’effacent tandis que les corps transpirent. A son grand regret, Germaine avait même du congédier temporairement Marcel, son commis doté d’un sexe hors norme et qui la faisait hurler de jouissance quand il la baisait sauvagement chaque soir après la traite. Doublement frustrée de ne pas avoir sa ration quotidienne de plaisir et de devoir materner une petite-fille décidément trop pudique, Germaine accumulait une rancœur tenace. Sa colère faillit exploser lorsque sa petite-fille terrorisée à l’idée de voir un poulet se faire égorger l’avait plantée là, en plein sacrifice et était ...
    ... partie pleurer à chaudes larmes. Les sanglots de l’adolescente étouffèrent sa rage naissante et prise d’une soudaine pitié envers Nathalie, Germaine lui passa un bras autour de l’épaule : « Je suis désolée mais tu sais, la vie à la campagne, c’est aussi cela ! — Je sais mamie, mais j’ai beau prier chaque soir, je n’y arrive pas ! — Comment ça ? Tu pries ? Tu veux dire, en vrai, avec Dieu et tout le tralala ? — Oui, je prie chaque soir le Seigneur de me donner la force d’affronter mes peurs ! » Germaine marqua un temps d’arrêt. A la campagne, on avait peur de la grêle qui saccageait les cultures, du soleil qui faisait mûrir les fruits trop vite, du gel qui séchait les bourgeons sur l’arbre mais pas d’un poulet rôti qui trônerait le soir venu sur la table et encore moins des seins lourds qui se balançaient au rythme des fenaisons. Elle-même avait récemment confessé au curé du village avoir léché la chatte d’une journalière qui lui avait rendu son plaisir en lui enfonçant une aubergine dans le cul. Le ministre du culte habitué à entendre ce genre de confession et n’étant pas lui-même totalement en règle avec le vœu de chasteté avait congédié la pécheresse avec trois Pater et deux Ave. C’est d’ailleurs au père Luc que Germaine songeait à cet instant précis. En bon connaisseur des âmes tourmentées, lui seul saurait réconcilier Nathalie avec les joies de la vie à la campagne. Elle prit sa vieille camionnette bringuebalante et roula jusqu’à l’église du village. Le père Luc était dans ...
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