Honni soit qui mâle y pense
Datte: 21/07/2018,
Catégories:
hh,
BDSM / Fétichisme
massage,
intermast,
Oral
hdanus,
hsodo,
uro,
... de tels. Une forme grecque, des orteils longs, extraordinairement déliés, harmonieux, un pied tout à la fois fin et musclé, une plante lisse et rose ; si déplacé que cela paraisse, ces pieds me firent penser à ceux que Brigitte Bardot se plaisait à exhiber dans Le Mépris de Godard ou La Vérité de Clouzot. J’étais saisi, happé. S’en doutait-il à ce moment ? Je ne sais, en tout cas, comment j’aurais pu cacher mon trouble à qui que ce soit. Tout me désorientait, moi, l’hétéro convaincu qui n’avais jamais désiré autre chose que des femmes, des jambes de femmes, des seins de femmes, des pieds de femmes ; j’étais là, tournant le dos à un beau blond très féminin et éprouvant à lui masser ses merveilleux pieds, à sentir ces sublimes effluves de chair et de cuir, une ivresse inconnue jusque-là. N’y tenant plus, je ne pus m’empêcher, profitant de ce qu’il ne pouvait pas me voir, de ménager à mon sexe gorgé de désir une issue en baissant légèrement mon caleçon par-devant : savoir que j’étais, sexe nu à quelques centimètres de ses jambes, accrut encore mon émotion. Et ces jambes, mon Dieu, ces jambes : un duvet blond à peine perceptible, quelle douceur, quel satin… Je me rendis compte que je m’étais mis, depuis quelques minutes, à respirer très fort, trop fort pour que cela passe inaperçu. J’avais à présent dans mes mains ses deux pieds relevés, tout près de mon visage, et je les massais alternativement, essayant peut-être, mais vainement, d’apprivoiser mes sensations nouvelles, de les ...
... maîtriser. « Tu masses les pieds merveilleusement bien », entendis-je dans mon dos. Cette phrase, combien de fois Nathalie ne me l’avait-elle dit ? Etait-ce une illusion ? mais il me semblait que la voix de Christian était légèrement éraillée, comme si lui-même éprouvait quelque chose de cette émotion que je ressentais depuis quelques minutes. A ce moment-là, oubliant toute prudence, je m’enhardis à lui lancer, la voix tremblante : « Peut-être, mais je crois que je vais être forcé d’arrêter… — Oh non, me répondit-il avec un ton d’une volupté toute féminine : c’est si bon…— C’est un peu trop bon pour moi aussi, c’est là le problème, Christian. Tes pieds sont beaux comme ceux d’une femme, et… ça me trouble…— Tu veux dire que… ?— Tu as très bien compris, continuai-je. Tu es fétichiste, comme moi, tu peux comprendre ces choses-là… Je croyais qu’en massant un pied d’homme, je ne courais aucun risque. Je me trompais. Mes aveux, à ce moment, étaient facilités par ma position. Je lui tournai toujours le dos, je ne voyais pas son visage, et je poursuivais le massage, m’attardant voluptueusement à chacun de ses orteils, en approchant le plus près possible mon visage pour en capter la moindre émanation. Je ne songeais même pas à la contradiction qu’il y avait à affirmer que j’allais cesser le massage et à le poursuivre de plus belle. — Et moi, si je n’ai pas envie que tu arrêtes ? Et si ça me plaît de te troubler ? osa-t-il enfin lancer. J’osais à peine y croire. « Si ça te plaît de me ...