1. Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) : quand le plaisir s'enchaîne


    Datte: 21/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci Résumé des épisodes précédents Luce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années. En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie. Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour. Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission. Désemparé par l'habile provocatrice, le boucher goguenard et vantard est humilié. Le crémier se voit doté d'une cravate de notaire. 7- Quand le plaisir s'enchaîne Eclaboussée d'une jubilation grisante, c'est d'un pas alerte rythmé par ses talons hauts que Luce Saint-Sauveur se dirigeait de la boutique du crémier à celle du teinturier. A cette époque le pressing ...
    ... n'avait pas encore franchi le Channel et ce sont les teintureries qui faisaient office d'agent d'entretien des vêtements. Celle de la rue Clémenceau se trouvait fort opportunément à côté de la crèmerie. Et en cette fin de matinée, la tenancière, Mireille Pilardon, quittait prématurément sa boutique pour aller préparer le déjeuner familial. C'était une aubaine pour madame Saint-Sauveur qui se voyait offrir sur un plateau une nouvelle aventure réparatrice. Toute brûlante encore des instants torrides volés au crémier et dont elle gardait les indices coupables sous sa veste de tailleur, elle imagina s'en servir pour corrompre à son tour le teinturier. Raymond Pilardon était un homme relativement raffiné au physique de Napoléon III qu'elle comptait bien convertir, de façon moins hugolienne, en Badinguet. Toujours impeccable dans son costume trois pièces assombri par des cravates lugubres donnant un air de deuil à ses chemises sempiternellement immaculées, le teinturier l'accueillit avec une solennité caricaturale qui fit sourire Luce, sachant ce qu'elle allait lui demander. - Bonjour Pilardon, fit-elle, en s'excusant d'arriver au moment de la fermeture du magasin, mais j'ai un petit problème urgent que vous êtes bien le seul à pouvoir résoudre. - Mais je suis là pour vous satisfaire madame la mairesse, pontifia-t-il, en se pavanant dans une posture ridiculement vaniteuse. - Oh ! Pilardon ! Me "satisfaire" ! vous avez toujours le petit mot excessif pour ravir les dames. Elle vit rosir ...
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