COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (4/6)
Datte: 22/07/2018,
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Dans la zone rouge,
... prend une grosse bougie au sol et l’allume avec son briquet. - Tu es ici chez moi, c’est un de mes lieux de prédilection, j’y ai mes appartements. Nous longeons un couloir, la flamme de la bougie vacillante. Il monte un escalier et me fait entrer dans ce qui devait être le bureau du directeur. Je vois un lit, seul meuble dans cette pièce. Au sol un sac, le même que celui qui était dans l’autre squat, il doit y avoir toutes ses affaires. À la lueur des bougies, car il en allume plusieurs, je vois un matelas, avec au pied une couverture pliée, pourtant dans cette pièce close, la température est douce. - Enlève ta robe, dit moi. Comment tu t’appelles ? Je t’ai bien baisée plusieurs fois et on va recommencer. J’ai entendu dans la chambre de la pute que tu connais mon nom, Muller, mais toi ? Personne, tu t’appelles « Personne », ça te va bien. - Mira, je m’appelle Mira. - Alors, enlève ta robe, demain j’ai besoin de toi pour aller récupérer Brutus. Je défais les quelques boutons qui me restent sur ma robe et me montre nue à mon amant. Il la récupère et la pose sur le pied en fer du lit une place. Il a toujours son ciré jaune. Je l’aide à l’enlever avant de m’attaquer à son pantalon alors qu’il enlève prestement le haut. Sa queue toujours aussi belle saute dans ma main, il est déjà tendu prêt à me pénétrer. Je lui tends ma bouche. Quand il ouvre la sienne, la lueur me fait voir qu’il lui en manque certainement au moins une de plus. Il voit mon regard sur sa denture et ...
... éclate de rire, en me serrant sur ses seins. Je devrais dire ses pectoraux car mon homme est une bête, une force de la nature. - Tu regardes mes dents, ça te répugne ? Pourtant tu n’as pas eu de mouvement du corps, j’ai perdu ces deux dents lorsque la valetaille est venue me sortir du squat près de chez toi. Je voulais rester là pour te revoir et j’ai pris un coup de matraque dans les dents, m’obligeant à leur céder et à les suivre. - Muller, moi, c’est de cette matraque que je veux. Dépêche-toi de me prendre, ta bouche donne là, c’est la mienne. Je l’embrasse, il doit sentir tout l’amour que j’ai pour lui. Une nouvelle fois peu importe la crasse, les odeurs nauséabondes qui règnent ici comme là-bas. Peu importe ce matelas du même acabit que celui où j’aimais me vautrer afin de recevoir la verge de mon amant en moi. Peu importe, non pas maintenant, tout m’importe au contraire lorsqu’il me fait tomber dessus et qu’elle entre en moi comme dans du beurre. Je retrouve les mêmes sensations qu’auprès de chez moi. Je ne suis plus que sexe, salope, pute que sais-je encore. Combien de temps je hurle mon plaisir ? Ici je suis sûre que personne ne m’entendra, le casino est bien isolé. Combien de temps mon corps vibre-t-il me rapportant les sensations que j’étais allée chercher chez les ouvriers de l’autoroute sans jamais les trouver ? Combien de temps je perds connaissance ? Nul ne le sait. Merde, mon fils, il faut que j’appelle… À ma muse qui corrige et apporte sa patte sur ce texte.