1. Franc


    Datte: 23/07/2018, Catégories: fh, fplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio,

    ... retient encore le parfum de Sophie, le bouleverse. Toute l’après-midi, elle a liquidé les tâches ménagères en retard, a mijoté un petit repas intime, se réjouissant par avance d’avoir une oreille attentive. Il est convenu que lorsqu’elle serait à jour, elle viendrait l’appeler. Elle frappe donc à la porte entrouverte, entend du bruit, probablement la télévision. Sans réponse, elle s’avance dans la salle de séjour. Le bruit parvient de la chambre. Gênée elle va se retirer quand elle est choquée par le ton et surtout les paroles qui fusent. — Ne dis pas non, tu vois bien que tu en as envie. Pourquoi tu ne veux pas me faire plaisir, ça ne te coûte pas grand-chose.— Non, le jour où j’aurai besoin de tes services je t’appellerai. Laisse-moi rêver sur Sophie.— Ce n’est qu’une pute, et à choisir une pute, prend celle que tu as sous la main. Isabelle, soufflée par ces paroles, ne bouge pas, tétanisée. Le silence s’est fait, seuls quelques « non » de Franc percent. Elle s’avance et par le reflet de l’armoire à glace aperçoit une scène surréaliste pour elle : un homme nu et à ses genoux, une femme également nue qui lui suce le sexe. Il essaie de repousser la tête sans y parvenir, puis ne bouge plus, enfin la manipule comme un hochet. À grands coups il s’enfonce dans la gorge de sa partenaire. Quelques minutes la scène se poursuit. Tout à coup il relève sa proie, la jette en travers du lit, lui écarte les cuisses et se plante d’un coup à l’intérieur. Isabelle croit ressentir la douleur ...
    ... que doit éprouver la malheureuse. Au contraire, un gémissement de satisfaction sort de la bouche de la femme. Longuement il la travaille à grands coups, mais ne semble pas parvenir au plaisir. Alors il se dégage, descend son sexe et le plante… oh non ! Entre les fesses et ceci sans élever aucune protestation, au contraire, des cris de plaisir. Stupéfaite, elle met quelques secondes à réagir, s’esquive doucement. Revenue chez elle, elle s’assied dans la cuisine, boit un verre d’eau. Elle croit revoir le film pornographique que son mari avait ramené un jour à la maison. Cela l’avait écoeurée, mais elle pensait que c’était un montage. Et aujourd’hui, devant ses yeux, c’est Franc qui en est l’acteur ! Mais surtout la fille a crié son plaisir, et elle en a eu aussi à les regarder ! Étonné de ne pas la voir, c’est Franc qui est venu frapper à sa porte. Il a la figure fermée, ne remarque pas la gêne d’Isabelle. — Excuse-moi, je suis en retard, je viens de faire une chose dont j’ai honte. Puis étonné du silence de sa voisine : — Tu ne dis rien ?— C’est moi qui ai honte. Je suis venue t’appeler et j’ai assisté à tout. Ils sont entrés, se sont assis en silence. Puis, Franc raconte tout, l’adieu sensuel de Sophie, les leçons particulières avec la propriétaire, la relation avec Martine. Elle l’a écouté, sans l’interrompre, reste silencieuse. Inquiet du choc provoqué par son récit, Franc a peur d’avoir perdu la seule véritable amie qu’il lui reste. Enfin, à son tour, elle se libère. — Je ...
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