Franc
Datte: 23/07/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
... comprends beaucoup de choses maintenant. Ma mère était d’origine espagnole, elle nous a élevées, ma sœur et moi, dans une morale très stricte : les hommes sont des salauds, on est obligé de les subir pour avoir des enfants, mais il ne faut rien leur accorder d’autre, car ils te demanderont des choses inimaginables. Ne jamais leur céder. Jeunes, avec Jacques, mon ex-mari, nous nous aimions tendrement. J’étais prête à beaucoup de concessions pour fonder une famille. Mais quand il a abordé le domaine sexuel, j’ai suivi les préceptes de ma mère et lui ai tout refusé. Peu à peu, devant mon attitude il s’est détaché de moi, a trouvé une femme plus jeune et plus compréhensive. J’en ai plus appris aujourd’hui que durant toute ma vie. Ce qu’on me disait être un supplice pour la femme, à l’air d’être source de plaisir. Jusqu’à tard dans la nuit ils discutent, réfugiés l’un contre l’autre, en grignotant et surtout en vidant la bouteille que Franc a apportée. Il est ému par ce corps désirable, mais ne veut pas briser une si belle amitié. Isabelle se sent bien, détendue pour la première fois depuis de nombreuses années, peut-être suite à la discussion, mais aussi sous l’effet de l’alcool. Elle ne peut effacer de sa mémoire les scènes de la soirée, désirerait connaître ce plaisir féminin qu’elle a vu. Elle espère et redoute à la fois une initiative de son compagnon qu’elle n’aurait pas le courage de refuser. Ils se séparent amorçant un baiser fraternel, que Franc transforme en sensuel. ...
... Pour la première fois, une langue se glisse dans sa bouche, elle l’accepte, commence à répondre. Mais il rompt l’étreinte et se retire précipitamment. Franc, seul dans son lit, se maudit de ne pas avoir été plus audacieux. Il s’en veut, de n’avoir pas profité de cette occasion certes, mais surtout de ne pas lui avoir fait goûter aux plaisirs qu’elle pensait défendus. N’y tenant plus, il se lève, va gratter à la porte d’en face. Elle s’ouvre instantanément, sa voisine espérait, attendait sa visite. Elle le prend par la main et l’emmène dans sa chambre. Une lampe de chevet diffuse une lumière douce. D’une main, elle dénoue le ruban autour de son cou qui maintient sa chemise de nuit qui glisse, dévoilant un corps androgyne. Tout est menu mais harmonieux, les seins d’adolescente, le bassin de garçon, les jambes de fillette. Un vrai tanagra. Franc reste immobile, sans voix. Se méprenant, elle pense qu’il ne la trouve pas belle, ou que son initiative l’a choqué. Mais il s’approche, la prend dans ses bras comme une gosse. Sa tête s’abaisse sur ces minuscules tétons, les goûte délicatement comme s’il avait peur de les briser. Seule la langue ose les agacer, les titiller. Cette caresse jusque-là refusée, diffuse une douce chaleur dans tout son corps. Elle se cramponne au cou de son amant, et ose un baiser semblable à celui qu’il lui a donné tout à l’heure. Se baissant, il la dépose sur le lit ouvert. Il rejette son pyjama sans cesser de la regarder. Elle est différente de toutes celles ...