1. Les terres hédionnydes


    Datte: 25/07/2018, Catégories: ff, hh, religion, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation aventure, fantastiqu,

    ... tempe. — Tu es bien trop courageuse pour cela, ma toute douce. Et moi je ne serais pas tranquille en te sachant dans ce repaire de fou. Ça ne durera pas longtemps, je te dis.— Qu’en sais-tu ? Et s’ils t’invitent à l’une de leur fête, tu ne pourras pas refuser !— Avec toi je pourrais davantage, c’est ça ? Oh, Thyris, se serait pire encore. Ils découvriraient vite que tu n’es pas un homme, et alors…— C’est ça, vas-y tout seul. Un jeune homme bien tendre, avec de belles fesses bien douces… Si tu crois qu’ils laisseront passer ça ! Fyrag blêmit. — Tu es sûre ?— On est jamais sûr de rien. Thyris refusa de croiser le regard du jeune homme, qui, paniquant, cherchait des moyens de se rassurer. — Qu’on soit deux n’y changera rien !— Sauf s’ils nous croient amoureux. Le garçon tiqua. Elle avait touché un point douloureux. Il choisit d’attaquer. — Comment peux-tu le savoir !— Je les ai côtoyés, je te signale, pendant plus longtemps que je ne l’aurais voulu. J’ai eu le loisir de les observer, tu peux me croire. Fyrag ne répondit pas. Elle avait réussi à lui faire peur. Il revoyait le cercle de prêtres, flamberges au vent, tendues en direction de ses fesses. Il repensa à la frénésie qui l’avait saisi, quelques jours avant, quand Thyris s’était emparé de l’olisbos. Il comprenait ce que ces fous exigeraient de lui s’il tombait entre leurs mains. Il n’y était pas prêt. Il ne voulait pas d’autres mains que celles de la vestale sur lui. Surtout pas des mains d’hommes. Entre deux maux, il faut ...
    ... choisir le moindre. Quand ils virent une ferme à quelque distance de la route, Fyrag avait pris son parti. C’est ensemble qu’ils entrèrent dans la cour. Ils furent surpris de n’y trouver personne. Fyrag s’enhardit un peu et entra dans ce qui semblait être le bâtiment d’habitation. À part les murs, faits de terre sèche, la pièce dans laquelle il pénétra ne différait pas vraiment de la salle commune de sa ferme natale. Il laissa ses yeux s’habituer à la pénombre avant de s’aventurer plus loin. Il sursauta violemment en apercevant une silhouette dans la pièce suivante. Une voix fraîche lui dit : — Entrez, le maître n’est pas là. Pourquoi veniez-vous ? Fyrag, surpris d’être en face d’une femme, bredouilla de façon inintelligible. L’hôtesse s’était saisi d’un pichet et fit comme si de rien n’était : — Vous n’êtes sans doute pas seul ? appelez vos compagnons, il fait bon de se rafraîchir en quittant la route. Le jeune homme revint dans la salle principale, fit signe à Thyris de venir. Il ne savait que penser. L’hédionnyde avait posé plusieurs gobelets sur la table. Les jeunes gens s’installèrent, pendant que la femme babillait, les abreuvant de propos anodins. Elle finit pourtant par leur demander ce qui les amenaient si loin des voies principales. — Oh, je crains que nous ne nous soyons un peu égarés. Nous allions vers le grand temple, mais il me semble que nous avons perdu la route. Il faudrait nous remettre sur le bon chemin. Si vous pouviez aussi nous vendre de quoi manger et ...
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