Les terres hédionnydes
Datte: 25/07/2018,
Catégories:
ff,
hh,
religion,
piscine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
aventure,
fantastiqu,
... davantage que le sommet du crâne des deux femmes, plus proches qu’il ne l’aurait souhaité. Il entendait des chuchotements et des rires. Il tentait, crispé, de distinguer les signes de complicité féminine des éclats du plaisir. Et il se maudissait d’être sorti, sans savoir si sa présence aurait incité Thyris à la retenue. Enfin elles apparurent, et Marganne leur proposa de rejoindre le fenil, pour leur éviter de croiser le maître. Elle veillerait à les ravitailler. Thyris était silencieuse. Fyrag ne savait si c’était d’être repue de plaisir ou tourmentée par ses interrogations. Il tournait et retournait des phrases dans sa tête, cherchant à renouer le fil d’une conversation, sans que rien ne le satisfasse. Chaque nouveau coup d’œil vers sa compagne modifiait son humeur. Il était décidé à la provoquer sur ses préférences saphiques lorsqu’ils entendirent du bruit. Rampant silencieusement dans le foin, ils s’approchèrent des planches mal ajustées qui formaient cloison avec l’étable. Deux hommes venaient d’entrer, vêtus à la mode hédionnyde, tunique courte et braies ouvertes. L’un semblait avoir l’ascendant sur l’autre, malgré une différence de taille en sa défaveur. Ils commencèrent à s’occuper du bétail, et Thyris abandonna son poste d’observation. Elle gardait, pourtant, l’oreille aux aguets. La conversation était banale, entrecoupée d’interjections sans doute destinées aux bêtes. Fyrag, toujours un œil entre deux planches, observait un manège qui n’avait rien à voir avec les ...
... paroles, fait de frôlements, de rapprochements et d’œillades. Les deux hommes jouaient, et, fasciné et écœuré en même temps, le garçon assistait à cette parade amoureuse. Thyris, intriguée par le comportement de son comparse, colla de nouveau son œil à la palissade. Le plus petit des deux hommes avait ôté sa chemise, et dévoilé un torse puissant, luisant de sueur. Il maniait la fourche sans effort apparent. L’autre étalait le foin avec application, levant parfois la tête et dévoilant un sourire carnassier. Il ne faisait pas de doute que ces deux-là faisaient durer l’attente. Sans même s’en rendre compte, Thyris nicha l’une de ses mains entre ses cuisses. Elle passait de l’un à l’autre, anticipant la suite… Elle avait déjà, au cours de son enlèvement, eut l’occasion de surprendre de pareilles fêtes. Les deux hommes posèrent leurs outils contre le mur de la grange. Leurs mouvements étaient lents, comme retenus. Thyris sentait l’impatience la gagner. Soudain le plus grand des deux pencha la tête vers l’autre. Leurs lèvres se joignirent. L’homme à la fourche posa, apparemment sans douceur, sa main à l’arrière de la tête de l’autre. Fyrag, d’un coup, s’était rejeté en arrière. Il ne voulait pas voir ça. La curiosité, cependant, fut plus forte que le dégoût. Thyris, elle, n’en perdait pas une miette. Les braies étaient tombées et elle se délectait de voir ces fesses pâles, contrastant avec la peau brune des torses. Les deux hommes, étroitement enlacés, faisaient aller et venir leurs ...