1. L'enfer n'est pas celui qu'on croit


    Datte: 25/07/2018, Catégories: fh, hplusag, hagé, extracon, handicap, bizarre, sales, soubrette, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, Oral fdanus, init, ecriv_f,

    Je suis femme au foyer. Mais, depuis que les enfants sont grands, je fais un peu de bénévolat dans diverses associations caritatives. En particulier, juste après la canicule, je me suis beaucoup occupée de personnes âgées. J’allais leur rendre visite, je faisais leurs petites courses, je leur tenais un peu compagnie… L’aspect « contact humain », « chaleur humaine » me plaisait beaucoup. Mais il y avait aussi, dans le cadre de cette activité, d’autres tâches un peu plus rébarbatives. Un jour, je me suis retrouvée chez un vieillard particulièrement difficile. Je crois bien qu’en fait de vieillard, il n’était d’ailleurs pas si vieux que ça, le père Junaut : soixante-cinq ans grand maximum. Par contre, il avait beaucoup souffert et n’avait pas été épargné par les maladies. On avait dû lui couper une jambe et l’autre n’était plus très valide. Il passait le plus clair de son temps dans un fauteuil roulant, allant de la fenêtre à la cuisine, de la cuisine à sa chambre et de sa chambre à la fenêtre, et ainsi de suite durant toute la journée. C’était une bien triste vie, particulièrement monotone. Il me raconta qu’il avait été bûcheron, puis cantonnier et de nouveau bûcheron, quand on l’avait surpris bourré comme un clodo, avec deux ou trois bouteilles de « pinard » derrière la « cravate ». C’était un être fruste, rustre et bougon, il avait vraiment tout pour plaire ! Jamais un sourire, jamais un remerciement, une mine perpétuellement renfrognée, il n’avait rien du petit vieux de ...
    ... bonne compagnie, il se plaignait sans cesse, de quoi vous décourager d’être gentille avec lui. Un jour qu’il m’avait exaspérée pour une vulgaire histoire de serpillière : — Mais qu’est-ce que vous aimeriez, vous, monsieur André ? Vous dites toujours que rien ne va, vous dites toujours que rien n’est bien… mais vous ne dites jamais ce que vous, vous souhaitez, quel genre de vie vous aimeriez avoir.— La seule chose que j’souhaite : c’est d’avoir une vraie femelle, bien en chair, bien en chaleur, à ma disposition et d’pouvoir en abuser ! Stupéfaite de sa réponse, j’ai tourné la tête vers lui. — Ben, oui, me r’gardez pas comme ça. Vous d’vez savoir c’que c’est, vous, d’avoir des nichons et une moulasse. Eh ben moi, c’est c’que j’ai envie : une bonne pétasse bien sagouine, avec de belles tétasses. « On se calme, on se calme ». J’étais en train de lui préparer tout un laïus dans ma tête, sur son grand âge, qui ne lui permettait peut-être plus d’envisager pareilles péripéties et sur le fait que les femmes n’étaient pas de vulgaires tas de viande à consommer… lorsqu’il ajouta : — Et vous, la bonniche, vous pourriez pas m’montrer tout ça ? Z’avez l’air bien roulée. D’vez être bien pourvue ! Je n’en croyais pas mes oreilles. D’autant plus qu’il continuait à déblatérer ses sottises : — D’mon temps, les bonniches, c’étaient toutes de vraies salopes, de vraies p’tites gourgandines. J’en ai connu qui s’baladaient à poil dans la forêt. Pas peur du loup, ces p’tites catins. Je n’en revenais pas. ...
«1234...10»