1. La salope (1)


    Datte: 30/07/2018, Catégories: Erotique,

    ... ne plus l’être. Ses caresses tendres, ses gestes d’une douceur exquise, nos baisers tout neufs avaient juste un gout d’envie. Concrétisée par des effleurements réciproques qui nous entrainèrent dans de furieux corps à corps et au petit matin, amants enlacés, repue d’amour et de sexe, je vivais sur un petit nuage. Nos deux vies s’allièrent donc quelques mois, qui devinrent des années et ma famille en général et ma mère en particulier, tous semblaient apprécier ce grand gaillard musclé. Il avait à chaque fois un mot gentil, un sourire pour tout le monde, enjôleur toujours. Nos projets d’avenir se mettaient en place, j’étais heureuse et Yann disait l’être également. L’hiver que nous avions passé, unis dans des soirées osées où nous jouions de nos ventres, de nos corps, cet amour me semblait indestructible. Le printemps qui revenait entrainait une sorte de bonheur dans son sillage, au fur et à mesure qu’il avançait, que les jupes devenaient de plus en plus courtes. Je sentais bien que les regards de mon ami sur ces fesses presque trop visibles avaient quelque chose d’étrange, mais bon je n’y prêtais qu’une attention relative. Mais un mercredi après-midi, mon rendez-vous prévu s’étant décommandé, je me résolus à rentrer un peu plus tôt « chez nous ». La voiture garée devant notre immeuble était celle de Yann et celle à ses côtés m’était inconnue. Mais beaucoup de monde se garait souvent sur les places qui nous appartenaient alors, en maugréant, j’en cherchais donc une autre, un ...
    ... peu plus éloignée. En revenant à la maison, des rires me firent dresser l’oreille. Personne à la cuisine, pas plus qu’au salon. Étonnée, je me rendis à notre chambre à coucher. Et la gifle que je reçus à ce moment-là reste encore à ce jour aussi marquante. — oooOOooo — pwgpiic Les cuisses largement ouvertes, une blonde inconnue bourrinée avec ampleur, l’était par le seul homme qui, à mes yeux, avait de l’importance. La dégringolade de mon piédestal s’avérait effrayante. Rien de pire que les bleus à l’âme, que les griffures directement infligées au cœur. Yann et sa pétasse n’avaient pas nié l’évidence. Lui avait simplement mis ce coup de canif dans le contrat sur le compte d’un coup de folie. J’avais fait mine de le croire et après une longue séquence orageuse où il m’avait refait une cour effrénée, j’avais remis le couvert avec lui. Au fond de ma caboche d’Auvergnate têtue, restait pourtant la trace de ce coup de poignard. Et si j’avais digéré la tromperie, il n’en restait pas moins pour autant, tapis tout au fond, les doutes légitimes. Je m’imaginais que chaque fois que mon compagnon rentrait tard, qu’il sortait suite à un coup de fil, c’était pour aller tringler à droite ou à gauche. Le petit ver dans le fruit faisait son travail sans bruit et mon Dieu, j’avais une nette tendance à l’écouter de plus en plus souvent et il arrivait à me faire douter J’imagine aujourd’hui que cette suspicion de tous les instants, la crainte d’être de nouveau cocue devait être pesante pour Yann. ...