RETOUR PRÉCOCE
Datte: 26/07/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Je suis fatiguée et mes pieds me font horriblement souffrir. Je me suis appuyée contre la porte de la véranda pour retirer mes talons. J'ai trimbalé un couple de retraités à la recherche d'une maison toute la journée pour le compte de la société immobilière qui m'emploie. Je pensais rester au bureau aujourd'hui et je n'avais pas prévu de chaussures de rechange pour la marche. Alors, après avoir visité toutes les maisons disponibles, leurs terrains et leurs dépendances, j'étais soulagée de pouvoir retirer mes talons. La fraîcheur du carrelage de la véranda faisait un bien fou à mes pieds endoloris. Mais je n'avais pas perdu ma journée. Mes efforts avaient porté leurs fruits. Le couple avait choisi une belle maison, grande, élégante, mais surtout, très chère. Cela faisait plus de deux ans qu'elle traînait dans le portefeuille de l'entreprise. En plus de la commission réglementaire, qui était déjà sympathique, un bonus était offert au vendeur qui aurait la chance de nous débarrasser de ce bien. Le couple avait décidé de signer le compromis de vente tout de suite, sans s'accorder de délai de réflexion, parce que je leur avais assuré qu'un bien aussi rare pouvait partir dans l'heure. Du coup, mon patron m'avait fait cadeau du reste de la journée. Outre la perspective de disposer d'un peu d’argent pour régler nos factures les plus pressantes, j’ai profité de mon temps libre pour rentrer chez moi, retrouver mon gentil mari. J'espérais que Robert serait à la maison en train ...
... d'étudier. Il était en dernière année de droit mais, si je me rappelais bien son emploi du temps, il devrait passer quelques heures chez nous entre ses cours. J'étais prête à ouvrir la bouteille de champagne que nous avions dans le réfrigérateur, à trinquer avec lui, et à le persuader ensuite de lécher le reste sur mon corps nu. Nous n'avions pas beaucoup fait de cochonneries libidineuses ces derniers temps. Je l’attribuais aux longues heures d’études et au dur labeur de Robert. Nous nous sommes rencontrés à l'université, et nous sommes tombés amoureux tout de suite. Si nous avions pu vivre ensemble immédiatement, nous l'aurions fait. Immédiatement après l'obtention du diplôme, nous nous sommes mariés. Nous avons tous les deux obtenus des postes de débutant dans le monde des affaires, travaillant beaucoup d'heures pour un maigre salaire. Nous avions convenu d'attendre pour avoir des enfants que notre situation financière s'améliore, envisageant même de quitter mon travail et rester à la maison pour m'occuper de ma famille. En moins de six mois, notre vigueur sexuelle avait presque disparue. Robert et moi travaillions 16 heures par jour, rentrant chez nous juste pour nous quereller. Finalement, un jour, nous nous sommes assis pour discuter. "Nous devons changer quelque chose, Christie, sinon nous n'allons pas tarder à divorcer." J'ai eu du mal à me retenir de l'envoyer se faire voir. Pas parce qu'il avait tort, mais parce que c'était comme ça que je lui répondais ces derniers temps. ...