1. RETOUR PRÉCOCE


    Datte: 26/07/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... J'utilisais cette méthode pour soulager mes frustrations et il faisait pareil. Je pris une profonde inspiration, essayant de maîtriser mes émotions. "Tu as raison, Robert. Nous sommes deux personnes entêtées et désagréables. Je n'aime pas ce que nous devenons. Si nous continuons ainsi, nous serons deux personnes entêtées, désagréables et divorcées." Nous avons dû discuter longtemps pour révéler à l'autre nos rêves et nos passions. Robert voulait être avocat, je rêvais d'être mère au foyer. Alors, il est retourné à l'école. Nous avons trouvé un logement économique près du campus universitaire, vendu la seconde voiture, réduit notre train de vie. J'ai trouvé un emploi dans une société immobilière à proximité, d'abord en tant que secrétaire, puis en tant que négociatrice. Les études ont rempli les journées de Robert. Je me suis familiarisée avec le métier d'agent immobilier. Nous avons acquis des compétences nouvelles. Il ne nous restait pas beaucoup d'argent en fin de mois mais nous gardions la tête hors de l'eau. J'ai même suffisamment aimé ce travail pour penser le poursuivre dans le futur. Nos désirs sexuels sont repartis à la hausse. Dieu merci. Ce n’était plus la profusion sexuelle que nous avions connue avant le mariage, mais c’était très satisfaisant. J'étais heureuse. Robert semblait s'éclater dans son rôle de futur avocat et ses stages en entreprise étaient de vrais réussites. Toutefois, il semble toujours y avoir un "cependant". Au cours du dernier trimestre, ...
    ... l'engouement avait de nouveau diminué. De plusieurs fois par semaine, nous étions tombés à une fois toutes les deux ou trois semaines. J'ai une libido normale, donc j'ai besoin d'être aimée, cajolée, désirée. J'étais assez frustrée pour envisager un instant qu'Herbert, le beau gosse du bureau, me courtisait. Toutes les femmes de l'agence lui décochait des œillades tentatrices, mais il pouvait se montrer charmant et l'instant d'après vous balancer une vacherie dans les gencives. Par contre, le jour où Herbert m'a fait un commentaire salace sur mes jambes et mon popotin, et qu'il m'a fallu quelques secondes pour calmer mon émoi, c'est ce jour-là que j'ai compris que je devais réagir. Par conséquent, l'offre "Prenez le reste de la journée et amusez-vous" de David, mon directeur, me semblait une aubaine. Je garais la voiture devant notre allée et je me dirigeais vers le réfrigérateur, en réfléchissant à la question de savoir laquelle de mes tenues en dentelle transparente pourrait être la plus séduisante. "Que se passe-t-il?" La bouteille de champagne était ouverte sur le comptoir. Le porte-verre en métal était posé à côté et il manquait deux flûtes. J'aurais aimé croire qu'il m'attendait et m'avait préparé une surprise, mais j'en doutais. D’abord, il ne pouvait pas se douter que j'allais rentrer tôt. Deuxièmement, les ignobles gloussements féminins qui provenaient de ma chambre n'étaient pas les miens. J'étais sûre de ça. J'avançais silencieusement sur la moquette du couloir. Les sons ...
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