1. Qui vivra Vera


    Datte: 31/07/2018, Catégories: Humour, Mature, Première fois

    ... que jepus être un rival. Afin d'humilier peut-être l'intellectuel que j'étais,il se faisait fort de me rappeler qu'il y avait ici-bas d'autresfélicités que les miennes. Cet imbécile ne pouvant imaginer que j'avaiseu une jeunesse et peut-être de semblables histoires. Bref je lelaissais à son illusion et même le flattait. J'admettais volontiersqu'il faisait des jaloux en s'étant aliéné la femme la plus belle ducoin. En même temps je rêvais que quelqu'un put le rabaisser voire lecocufier. Véra était de taille à faire cela. Ainsi fis-je part àcelle-ci des propos de son amant.Elle en parut blessée. Elle ne voulait pas apparaître sous ce jour. Sonpassé de garce lui pesait. Elle rêvait manifestement de rédemptionartistique. Elle cracha son mépris de ce type. Il était comme les autresun porc. Elle concédait qu'au départ il avait été gentil. Lui avaittrouvé un appartement et cet emploi utile. Elle pensait cependantl'avoir dédommagé et pouvait aspirer à autre chose. Elle eût à ce momentun regard vers moi d'une relative éloquence encore que je ne sus endécouvrir toute la signification. Je me dis que peut-être ne metrouvait-elle pas insignifiant ou que du moins elle attendait quelquechose. Il parut de plus en plus que l'écriture et la finalisation de sonroman lui importait. Elle voulait qu'il fut édité et comptait sur moi.Par là j'avais prise sur elle.A partir de ce jour nous devînmes amis. Elle acceptait mes remarquesquant à la forme de son roman. Je l'invitais deci-delà à plus ...
    ... deconcision et de pudeur. Elle devait se méfier de son sentimentalismeslave. Quant à ses maladresse de forme je la rassurais. Des correcteursratt****raient cela. Avec moi son projet parut du coup possible etpouvant prendre de l'ampleur. Je lui fis même entendre que la matièreétant riche, elle pourrait écrire cela en deux fois et donc ménager unesuite pour peu que le premier récit eût du succès. Pour achever de laconvaincre je lui confirmais que nombres éditeurs à Paris étaient de mesamis. Présentation pourrait-être faite.Cette dernière annonce sembla la convaincre de me séduire tout à fait.Elle a du souvent par les sens attacher les hommes. J'entrais dans sesplans. Qui plus est elle avait beaucoup d’admiration et d'estime pourmoi. Elle me concéda même qu'elle ne dédaignait pas mon genre de charme.Je faisais hobereau voire gentleman anglais. Cette dernière remarque mefit rire. Jamais une femme ne m'avait loué de la sorte. On usait plussouvent du terme de vieux beau. De mon côté je concevais enfin que cettefemme pouvait être mienne fut-ce un jour. Je ne mésestimais pas de fairecocu l'imbécile. A partir de là j'eus plus de témoignages de son désir.Elle commença à m'allumer.Il nous arrivait souvent de partir ensemble en mission. Nous prenions mavoiture. J'avais du mal à ne pas contempler ses belles cuisses touteserties de bas. Sa jupe courte m'offrait un peu de chair blanche à lanaissance du bas. Elle sortait des fois à dessein son pied de l'escarpinen jouant. Tout cela me fesait ...