Ophélie
Datte: 02/08/2018,
Catégories:
Humour,
Après ma rupture avec Ondine (http://fr.xhamster.com/user/QuietDays/posts/537595.html) , j'ai longtemps cru que mes expériences sexuelles et lycéennes ne seraient plus qu'une longue traversée du désert. J'avais passé une bonne partie de l'année scolaire suivant notre aventure à tenter des manœuvres de séduction envers Rachel, une ravissante petite brunette qui avait cédé avec une facilité déconcertante aux avances d'un bellâtre au physique de professeur de tennis dont j'ai oublié le nom. Fort marri, j'en avais éprouvé une peine immense et un amour immodéré de ce truc con de l'époque appelé Jazz Rock, j'ai même encore quelques vieux disques de Joe Jackson dans un coin pour me rappeler ces heures sombres de ma jeunesse. J'avais décidé que, non, finalement, ces choses du cœur et du corps, pour moi c'était un peu fini et qu'on verrait ça plus tard, après le bac, à la fac, où l'indépendance rendrait tout tellement plus facile que, maintenant, chez les parents et dans un trou perdu campagnard loin du lycée où j'allais. Je l'avais même d'ailleurs confié à Ondine, qui demeurait une bonne amie, très chaste et studieuse, apparemment, elle-aussi. Elle me l'avait d'ailleurs avoué en retour lorsqu'il nous arrivait parfois de discuter.L'année du bac s'entamait donc sur de bonnes résolutions et des perspectives à base de mathématiques et de philosophie, accompagnées de masturbations sur les souvenirs fugaces d'une aventure charnelle de vacances avec une fille assez insignifiante qui ne ...
... mérite pas même un paragraphe et dont j'ai oublié jusqu'au nom. Evidemment, la rentrée allait bouleverser mes plans.En premier lieu, Ondine, dans une autre classe, ne pourrait plus me servir de confidente et échanger nos états d’âme ne serait plus possible que rarement.Et puis, il y avait Ophélie. Une visage que j'avais croisé de loin de multiples fois les années précédentes sans même la remarquer et à qui les vacances semblaient avoir fait un bien fou. La jeune fille un peu effacée, timide qu'elle avait été, semblait transfigurée, détendue, avec une aisance naturelle qui me désarçonnait et la rendait infiniment désirable. Elle avait troqué ses vêtements ternes pour des frusques plus amples, un style assez hippie. Elle avait détaché ses cheveux et paraissait avoir constamment le sourire au lèvres. Il y avait forcément de l'amour dans le nouveau regard que je portais sur Ophélie. Soit celui-ci me frappait de plein fouet et me faisait enfin regarder avec attention celle qui me plaisait, soit elle était si amoureuse qu'elle irradiait un bonheur communicatif. Je décidais donc de commencer quelques investigations pour découvrir les raisons de ce qui me troublait tant.Durant des semaines, j'ai guetté pour voir si Ophélie embrassait avec fougue un bellâtre qui était professeur de tennis, d'aviron ou quelque chose du même acabit. Rien. Pas de type ombrageux à moto et perfecto qui l'attendait à la sortie du lycée. Non plus. Un mystère, elle ne semblait vraiment pas avoir de petit ami. ...