1. Jenna se joue au poker (1)


    Datte: 02/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... pas chipoter sur le côté transitoire de son adhésion au cercle, tous excités par la curiosité d’une femme venant d’outre-Atlantique et joueuse de poker. C’était une chance de rompre un peu la monotonie de nos soirées. Il avait peu d’informations sur cette personne. Tout au plus connaissait-il son âge approximatif (une quarantaine d’années) et sa fonction (chef d’entreprise.) Il ne l’avait jamais vue mais il paraissait que c’était une belle femme, raffinée, plutôt cultivée peut-être un peu hautaine, mais qui aimait s’habiller classe et avec élégance. Elle semblait aimer le luxe et devait avoir un sacré train de vie ; en tout cas un niveau de revenus bien suffisant pour nous suivre sur les mises que nous avions l‘habitude de mettre sur la table. Elle était mariée, à un médecin ou un chirurgien, il ne savait pas trop. Mais elle était, paraît-il, très indépendante, habituée à mener sa vie seule. C’était une femme de pouvoir, dotée d’un certain caractère, peut-être un peu « garçon manqué » mais féminine dans son allure et sa façon de s’habiller. Tous, émoustillés par la venue d’une femme dans notre cercle, évènement rare, se prononcèrent d’une seule voix pour sa présence. A une soirée pour commencer. Elle fut conviée à la prochaine qui allait se dérouler chez Jean-Edouard (il était de coutume que le lieu change à chaque fois, chaque membre recevant à tour de rôle.) Jean-Edouard habitait un petit château du XVIIIème siècle qui ne manquait pas panache, avec des vastes salons ...
    ... cossus, habillés de tentures, et meublés avec goût (que des pièces de collection.) L’ambiance était feutrée et chaleureuse, c’était un véritable saut dans l’histoire. Il n’avait que peu de domestiques, mais en embauchait si besoin, à l’occasion des réceptions qu’il donnait. Le soir convenu, nous étions déjà trois, et la dame se faisait attendre. Tous se demandaient si elle n’était pas une executive woman capricieuse et égocentrique qui se décommanderait au dernier moment pour cause d’emploi du temps chargé. Nous avions su par une indiscrétion de Maurice qu’elle était en France pour une mission de plusieurs mois, un ou deux ans tout au plus, afin de mener la restructuration d’une grosse entreprise qui faisait partie du consortium pour lequel elle travaillait. Bien entendu, vu les enjeux économiques et le rôle peu délicat que la dame devait jouer, il fallait être discret. D’ailleurs tout ce qui se passait lors des soirées de notre cercle, tout ce qui se disait, devait rester secret, et chaque membre, chaque participant appliquait avez zèle ce devoir de réserve tacite, et rien ne sortait des murs qui avaient accueilli notre jeu et nos conversations. D’autant que les sujets pouvaient être sensibles : certains de nos membres jouaient parfois gros et il était arrivé qu’ils lâchent des sommes conséquentes, si importantes qu’ils aient dû vendre des actifs ou des biens pour payer leurs dettes. Tout ceci était resté parfaitement secret, et le motif de ces ventes n’avait jamais été ébruité ...
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