Jenna se joue au poker (1)
Datte: 02/08/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... au-dehors. Bien entendu, cela avait été exceptionnel, nous étions des joueurs plutôt amicaux et raisonnables et ne jouant – et ne perdant donc – pas au-delà de ce qui mettait l’un de nous en péril. Nous commencions à nous impatienter au bout de quarante minutes après l’heure convenue (et nous étions pourtant souples, en général), commencions à penser que soit l’invitée (qui s’appelait Jenna B.) aimait se faire attendre, soit elle nous avait posé un lapin, ce qui, de mémoire de membre de cette bonne société, n’était encore jamais arrivé. Mais allez savoir avec une étrangère. Il était fort probable qu’elle eût un emploi du temps chargé et qu’elle put se retrouver dans une réunion qui s’éternisait... mais bon, nous, nous avions du savoir-vivre. Enfin, alors que nous commencions à douter de sa venue, et alors que nous avions imaginé la voir arriver en taxi, nous vîmes des phares remonter l’allée, puis une Jaguar s’arrêter devant la porte du château, ses pneus faisant crisser les graviers : la dame se faisait conduire par un chauffeur ! Notre hôte sortit l’accueillir et j’avoue que nous autres, d’habitude plutôt dignes et fiers, étions debout derrière les vitres des gigantesques fenêtres à épier l’arrivée de la nouvelle venue. Nous ne fûmes pas déçus : une grande brune aux cheveux mi-longs, élancée mais avec de belles formes, chaussée de lunettes de soleil immenses et de grandes bottes de cuir élégantes descendit en prenant son temps quand son chauffeur lui ouvrit la porte ...
... arrière. Elle portait une robe en lainage beige plutôt moulante qui s’arrêtait à mi-cuisses, et se mouvait avec des manières gracieuses, voire un peu précieuses. Sur son visage aucun sourire, mais elle semblait un peu crispée. Rapidement, comme un seul homme – comme des gamins qui ne veulent pas être pris en faute, devrait-on dire, nous bondîmes nous rasseoir à nos places autour de la table de ce salon, cherchant à reprendre une certaine contenance et un masque de sérieux. Notre hôte fit entrer Jenna et nous la présenta : nous nous levâmes lentement mais avec affectation pour lui serrer la main (le baise-main ne se pratique plus depuis des lustres) : elle portait de longs gants en chevreau qu’elle ne daigna même pas retirer. Elle accepta le whisky bien tassé qu’on lui proposa, lâchant quelques mots (qui devait valoir des excuses bien qu’ils ne furent pas prononcés ainsi) sur le pénible Conseil d’Administration dont elle était sortie et qui, semble-t-il, avait été tendu et s’était éternisé. Elle s’était assise dans un fauteuil, et avait croisé ses jambes, révélant dans cette posture, au moins la moitié de ses cuisses gainées de nylon mousse fumé, et il n’était pas illogique de penser que celui qui était assis juste en face devait savoir si elle portait des bas ou des collants, et connaître la couleur de sa petite culotte. Personne ne parlait. Elle but assez rapidement la moitié de son verre, puis soupira. Visiblement elle commençait à se détendre (on comprit alors que sa réunion ...