1. Comment, à 18 ans, j'ai été perverti (8)


    Datte: 03/08/2018, Catégories: Gay

    Je rentrai chez moi, en vélo, en danseuse... comme pour allonger le temps de féminisation de mon corps... En effet, il m’était impossible de m’assoir sur la selle... Je me fis discret en arrivant chez mes parents, ne voulant pas faire transparaître les excès de l’après-midi... J’avais la tête retournée, la bouche pâteuse, et l’anus douloureux. Je laissai quelques jours passer pour faire reposer mon jeune corps qui avait été mis à rude épreuve.. Dans les années 80, il n’y avait pas de téléphone portable, pas d’internet, l’homosexualité était très peu connue, et j’avais dix mille questions à poser ! Impossible de m’adresser à mes parents ou à un quelconque ami... Je rentrai donc de plain pied dans une ère de secret et de solitude. Je mis plusieurs semaines à retourner voir Roger à sa boutique, un samedi après-midi. C’est avec le sourire qu’il m’accueillit. Mais bizarrement, c’était plus le sourire commercial, automatique, pour accueillir un client, que celui d’un amant... Je compris très rapidement que sa boutique était un lieu neutre qu’il ne voulait pas compromettre. Je fis le tour des nouveautés, platines k7, les tous nouveaux lecteurs CD, enceintes, etc. et jetai un œil sur les appareils photo, Canon, Nikon, Minolta et me rendis compte du prix très important de certains modèles ! Alors que j’étais près à repartir, déçu, il me fit un petit signe pour que je m’approche... Il me glissa dans la main un papier me donnant rendez-vous pour le lundi suivant, chez lui, à 14h. ...
    ... Débuta un long week-end de masturbation et d’introductions anales et buccales en tous genres ? J’étais surexcité et en même temps anxieux.... Serait-il seul ? Aurait-il développé les photos ? Voudrait-il m’apprendre encore de nouvelles choses ? Par chance, nous étions fin août et mes cours n’avaient par conséquent pas repris. Mes parents me laissaient vaguer à mes occupations, sans trop me poser de questions... Le lundi arrivé, n’ayant pas le mensonge facile, j’utilisai plutôt la technique de l’omission plutôt que de raconter un bobard qui aurait justifié par la suite un compte-rendu... À 14h, pour la seconde fois, je me trouvai devant son portail. Il s’ouvrit sans que j’aie besoin de sonner, m’indiquant que j’étais attendu ! Pas de trace d’une voiture d’un invité, Roger semblait donc seul. La porte d’entrée s’ouvrit et Roger apparut, en peignoir, le regard sérieux et déterminé du prédateur devant sa proie. Il me fit entrer, silencieux, m’indiquant le salon. Lui : "Alors, tu es revenu..." Ce n’était pas une question mais plus une remarque, une constatation, une victoire même. Je répondis un petit "oui...". Le salon était dans la pénombre, alors que dehors il faisait encore chaud, les volets roulants étaient baissés, peut-être pour se protéger de la chaleur, ou alors pour installer une ambiance plus sensuelle.. Lui : "J’ai développé les photos, tu veux voir ?" Soudain, je pris l’ampleur de ce dans quoi je m’étais engagé : en effet, j’allais, pour la première fois, voir à quoi je ...
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