Le chapeau de ma mère (4)
Datte: 04/08/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
La sonnette de l’interphone retentit. Jamais je ne serai prêt à vivre ce moment, alors autant me lancer plutôt que retarder cette confrontation avec ma mère. J’appuyai sur le bouton avec la sensation d’ouvrir la boîte de Pandore. Elle était pourtant ouverte depuis longtemps. ─ Es-tu sûr de toi, mon chéri ? Je peux repasser plus tard si tu le souhaites, précisa ma mère dans l’encadrement de la porte. ─ Non, mais autant percer l’abcès tout de suite. ─ Pourquoi cette image médicale négative ? Ne pourrait-on pas juste parler de mettre les choses à plat ? Ma mère entra, donnant l’impression de ne pas être chez elle tant je la sentais gênée. Au moins autant que moi. Bien sûr, l’appartement était rangé, je m’étais changé et il n’y avait aucune trace de la catastrophe survenue deux heures auparavant. Dans la demi-heure précédant sa venue, j’avais envisagé la possibilité de prendre un studio où je vivrais ma vie, m’habillerais comme bon me semblerait sans que quiconque ne puisse faire irruption dans mon monde, où je pourrais dissoudre ma honte loin de ma mère. Mais je n’en avais pas les moyens. Ma mère commença par me présenter ses excuses. Je lui opposai les miennes. Après tout, elle était chez elle et n’avait pas à me prévenir chaque fois qu’elle entrerait. Je lui fis part de mes dernières réflexions. ─ Pourquoi fuir ? Ne peut-on pas trouver un terrain d’entente ? Je suis sûre que l’on peut envisager une solution... ─ Je ne sais pas, coupai-je. ─ Et si nous commencions par le ...
... début ? Dis-moi ce que tu souhaites. Désires-tu vivre au féminin en permanence ? Au point de changer de sexe, ou n’est-ce finalement qu’un jeu, une expérience ? ─ Ben, je ne sais pas. C’est venu petit à petit... Je lui narrai le commencement, en omettant l’instant où je l’avais surprise avec son amant. Je lui présentai le côté aléatoire et non prémédité de mes premiers habillages limités aux sous-vêtements puis aux nuits, avant de souhaiter aller plus loin, et le caractère obsessionnel que cela avait pris au fur et à mesure que je m’enhardissais. Ma mère m’interrompit, paraissant maintenant bien plus à l’aise que moi dans cette discussion. Elle posa maintes questions, devant subodorer que je ne lui disais pas toute la vérité. Elle ne s’en formalisa pas et s’évertua à rendre cet échange le plus détendu possible. Lassée de la station verticale, elle m’invita à la rejoindre sur le canapé ; cela permettrait aux corps de se relaxer plutôt que de continuer dans une rigidité inutile. ─ Je regrette ma réaction première lorsque je suis entrée tout à l’heure. La surprise était totale mais je n’étais pas choquée. Si tel est ton choix, je serai ravie de t’aider dans cette voie. Je ne t’imposerai pas les détails, mais sache que je suis loin d’être une sainte, et je n’ai aucune envie de juger tes jeux anatomiques. À ces mots, je rougis. Je n’avais besoin d’aucun miroir pour m’en rendre compte : la chaleur sur mes joues m’en informait de manière tout aussi efficace. Accoudée au dossier, une jambe ...