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SUR UNE AIRE D'AUTOROUTE (1)
Datte: 08/08/2018, Catégories: Trash,
SUR UNE AIRE D’AUTOROUTE Caroline roulait sur cette autoroute détrempée par une forte pluie depuis déjà plus d’une heure, la nuit commençait à tomber et les bourrasques redoublaient d’intensités . Il fallait qu’elle s’arrête. Pas d’aire d’autoroute avant 20 kilomètres : — Trop loin, se dit-elle. Mais elle ne voulait pas s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence pour éviter tout danger. Elle aperçut un arrêt de secours sur lequel était déjà garée une voiture : — Parfait je ne serais pas seule et en sécurité. Elle s’arrêta donc, soulagée de faire une pause et verrouilla les portières. Il y eut un mouvement dans la voiture de devant et la portière conducteur s’ouvrit. Un homme en sortit et se dirigea vers elle. Que faire ? Elle avait peur… Elle pensait à sa tenue. Pourquoi avait-elle ce tailleur jupe très ajusté qu’elle avait mis pour mettre en valeur sa poitrine généreuse, sa taille fine, sa croupe bien ronde et ses jambes longues et fines, en ce jour de séminaire crucial pour sa carrière ? Mais trop sexy pour se faire aborder par un inconnu sur la route du retour ! L’ombre de l’homme se dessinait, de plus en plus proche, dans le clair-obscur de la nuit tombante et cette ombre, à travers la pluie, était inquiétante au point qu’elle mit, en tremblant, la main sur la clé de contact tout en scrutant la menace qui avançait. Pourtant sa main s’immobilisa… Il était maintenant à hauteur de son capot. Sa chemise blanche cintrée, fermée par une cravate noire légèrement dénouée, collait à ...
... son corps laissant deviner, à cause de la pluie, une musculature fine et bien dessinée. Il portait également un pantalon de ville bien ajusté et des chaussures assorties. Il se pencha à la vitre conducteur qui s’ouvrait et s’accoudant au rebord de la portière gratifia la jeune femme d’une œillade et d’un sourire séduisant : — Il me semblait bien avoir reconnu cette voiture…Caroline !! Elle l’avait rencontré plus tôt dans la journée lors de la réunion de présentation de son projet. Elle avait remarqué qu’il la regardait avec grand intérêt, l’œil gourmand et le sourire aguicheur. Elle se sentait à la fois gênée et flattée de ces regards appuyés sur son corps, créant en elle des sensations caressantes et chaudes. Puis il avait quitté la pièce la laissant déçue et légèrement amère, presque offusquée de la subite indifférence de cet homme. Elle ruminait encore lorsqu’elle le croisa à nouveau sur le parking et se fit fort de passer près de lui en l’ignorant superbement, prenant soin de chalouper de la croupe au maximum jusqu’à sa voiture : — Tiens ! Voilà ce que tu rates pauv’type !! pensa-t-elle en claquant la portière. Elle était à la fois surprise et soulagée de le voir. Ses peurs s’étaient envolées en le reconnaissant et elle lui rendit son sourire. — Heu…il pleut ! M’offrirez-vous l’hospitalité ? lui demanda –t-il. — Oui bien sûr ! Elle déverrouilla les portières tandis qu’il faisait le tour de la voiture. Il ouvrit puis s’installa côté passager. L’eau de ses cheveux mouillés ...