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SUR UNE AIRE D'AUTOROUTE (1)
Datte: 08/08/2018, Catégories: Trash,
... coulait en gouttes brillantes le long de ses tempes lui donnant un air sauvage et sensuel et son regard pénétrant scrutait Caroline qui se sentit irrésistiblement attirée par cet homme terriblement séduisant. Il faisait maintenant presque nuit et la pluie se transformait en bruine légère enveloppant la voiture, comme dans une bulle, l’isolant ainsi du reste du monde. — Le hasard vous a mis à nouveau sur mon chemin et j’en suis très heureux. Je pensais à vous depuis votre fuite sur le parking ! — Sur le parking ? Mais…je ne vous pas vu ! dit-elle d’un air détaché et surpris — Menteuse ! Lui souffla-t-il en approchant son visage à quelques centimètres du sien. Elle eut un léger mouvement de recul et son cœur se mit à battre de façon désordonnée tant cette réflexion et ce geste de prédateur lui donna l’impression qu’il lisait en elle le désir qu’elle éprouve. Elle était pourtant partagée entre l’envie d’être prise, possédée, par cet homme et une certaine inquiétude, comme une impression de danger que lui dictait sa raison. Ce mélange de sensations lui paralysait la langue. Il le sentit et se recula, histoire de faire baisser la pression. — Fumez-vous ? Elle acquiesça. — Il ne pleut plus, nous pourrions sortir fumer une cigarette si vous le voulez ? Elle s’empressa de sortir de la voiture. L’air frais qui suit les pluies d’été lui fit du bien et elle reprit ses esprits quelques instants. Il était déjà près d’elle. Délicatement il lui prit la main. Ce premier contact provoqua en ...
... elle un long frisson suivi d’une montée d’adrénaline, expression de ses sentiments de désir, mêlés d’inquiétude. Il l’entraîna sans un mot vers sa propre voiture à travers la brume que dégageait le bitume encore chaud. La nuit et le silence qui les entouraient affolait le cœur de Caroline. Arrivés à destination il la lâcha pour prendre son paquet de cigarettes, en sortit deux, les alluma puis lui en tendit une. Elle s’aperçut alors qu’elle tremblait comme une feuille, ce qui n’échappa pas à son compagnon. — Avez-vous froid ? — Non pas du tout ! Elle était appuyée contre la carrosserie tirant des bouffées nerveuses sur sa cigarette. Il se rapprocha d’elle à la toucher, la regardant droit dans les yeux : — Avez-vous peur ? Elle réfléchit quelques secondes, prise par ce regard inquisiteur, puis elle décida de lui mentir : — Non ! Pourquoi ? dit-elle d’un air bravache. Il n’en fallu pas plus pour que le regard de l’homme se transforma et devint ardent et farouche. Son sourire avait disparu. Son corps se tendait tel un félin prêt à bondir sur sa proie. Il lâcha sa cigarette et, d’un geste précis, la saisit d’une main par la taille pour la plaquer contre lui, lui coupant le souffle au passage et de l’autre main remonta sa jupe laissant ainsi paraître ses bas noirs fixés par son porte-jarretelles en satin assorti. Elle était à moitié assommée par la brusquerie de son partenaire. Sur l’instant elle aurait voulu fuir mais n’y pensa plus car la main qui glissait le long de sa cuisse ...