1. Le feu sous la glace


    Datte: 09/08/2018, Catégories: f, fh, couple, vacances, piscine, Masturbation fsodo, init, journal,

    ... qui ? N’importe qui, elles s’en foutent, elles font l’amour comme moi je fais mes courses. Pourquoi moi, l’idée de le faire avec un inconnu me fait gerber ? Karine, reviens sur terre. On te parle. — …..embauché chez Procter et Gamble……. comme cadre……. plan de carrière…… J’en ai rien à cirer. Je réponds l’air intéressée. — Super ! Ces trois connards se la pètent. Ils ne parlent que d’eux. En plus ce sont des nabots. Il faut dire qu’avec mon mètre soixante-seize plus huit centimètres de talon-aiguille, je deviens exigeante côté taille. Pourquoi suis-je cynique et désabusée ce soir ? Autant noyer mon ennui et mon spleen dans l’alcool. Bourrée, j’arriverai peut-être à danser, à m’amuser. Je m’adresse au plus proche. — Peux-tu me chercher une coupe, s’il te plaît ?— Bien sûr Karine. Je le suis des yeux se diriger vers le buffet. C’est alors que je l’ai vu. A côté du buffet avec un autre mec, il me regardait. Je ne sais pas pourquoi, ça a été plus fort que moi, je lui ai souri. Du coup, il se dirige vers moi. J’en suis toute chose. Comment un garçon pareil, grand, beau, séduisant peut-il s’intéresser à moi, inconnue perdue au fond de la salle ? — Venez danser, me demande-t-il en me tendant la main. Ce n’est pas une question, c’est une obligation que je ne peux pas refuser. Je l’ai suivi comme un zombi en plaquant les trois connards. Nous ne nous sommes plus quittés de la soirée. Nous ne nous sommes plus quittés du tout. Un coup de foudre réciproque. ---oooOooo--- Dès le lendemain, ...
    ... mon amie Babou est venue aux nouvelles. — Karine, je t’ai vue. Tu as passé la soirée avec Pierre. Tu as de la chance c’est un très gentil garçon et un bon coup à ce qu’il paraît.— Un bon coup ?— Oui un bon coup. Tu vois bien ce que je veux dire. Punaise l’horreur ! Le mec dont je viens de tomber raide folle est un tombeur et un artiste de la quéquette. Il veut me collectionner et va me jeter comme une veille chaussette dès qu’il verra que, de mon côté je suis une handicapée du sexe… Heureusement, âgé de 4 ans de plus que moi, Pierre a été merveilleux. Il a pris le temps nécessaire, m’a fait une cour assidue sans chercher à me brusquer, et quand enfin, mûre à point, follement amoureuse, j’ai accepté de venir dans son lit, il a tout de suite vu que j’avais un problème. Je n’étais pas dans un état normal. Limite crise de nerf. Je ne me suis pas dégonflée. Je lui ai tout expliqué. Mon éducation à la con. Fille unique de parents divorcés alors que j’avais trois ans, élevée par une mère possessive jamais remise d’avoir été abandonnée, j’ai grandi dans la crainte et la haine des hommes. Pire, dans son dégoût de tout ce qui concerne le sexe, cause de son infortune, elle m’a imprégnée de l’idée que mon corps recèle des endroits sales et honteux. Pour terminer le tableau je me suis mise à raconter à Pierre mes quelques déplorables expériences sexuelles. La fois où vers l’âge de quinze ans j’ai osé briser un tabou et me caresser l’entrejambe pour la première fois pour faire pareil que ...
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