Le feu sous la glace
Datte: 09/08/2018,
Catégories:
f,
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... les copines. Le fiasco ! Trop tendue, trop inhibée, trop coupable pour sentir quelque chose d’agréable avec pour conséquence aucune envie de recommencer et la conscience de ne pas être bien normale. L’étape suivante avec le désastre de mon dépucelage, et enfin, cerise sur le gâteau, mon été avec mon sportif musclé, passé à simuler des orgasmes. J’ai ajouté que je l’aimais à la folie, qu’il savait maintenant tout de moi, que je ferais mon possible, qu’avec lui je ne pourrais jamais simuler, qu’il ne devait pas me brusquer, que je savais d’avance qu’il serait déçu, qu’un homme qui aime faire l’amour comme lui ne voudrait sûrement pas vivre avec une fille comme moi, que je serais inconsolable mais que comprendrais s’il voulait me quitter… et je me suis effondrée en pleurs. Il m’a laissé entamer le paquet de mouchoirs, puis m’a déclaré que j’étais une fille extraordinaire pour lui raconter ça avec franchise, que c’était une merveilleuse preuve d’amour, qu’il m’aimait comme j’étais, qu’il préférait me savoir coincée et quasi-vierge plutôt que couchant avec tout le monde, que faire l’amour s’apprenait, qu’il avait tout son temps, qu’il ne rêvait que de moi et n’avait plus aucune envie des filles faciles qu’il ramenait dans son lit, que jamais il ne me quitterait… Après une telle déclaration d’amour, je n’avais plus qu’à tomber dans ses bras en gardant le paquet de mouchoir à la main et bien sûr à ouvrir les jambes. En grand ! Un orgasme ? Non, il ne faut pas rêver. Mais pour la ...
... première fois de ma vie, j’avais une folle envie de faire l’amour et aucun problème de sécheresse vaginale. Pour la première fois je me suis abandonnée. Il m’a prise et reprise plusieurs fois toute une partie de la nuit. J’ai été heureuse de le sentir en moi, heureuse de lui faire tant d’effet, heureuse de recueillir sa semence au fond de mon ventre. Avec le recul, je me rends compte que j’étais une vraie planche, mais il était content quand même. Deux mois plus tard nous étions fiancés. Je me suis installée chez lui, et l’été suivant, mon DESS finances dans la poche, nous nous sommes mariés. J’avais vingt-trois ans. Côté sexe ? J’ai fait des progrès immenses. Il faut dire que je reviens de loin. Oubliée, ma sécheresse vaginale. Incroyable, je mouille ! C’était un cercle vicieux : pas de désir donc sécheresse, donc douleur, donc aucun plaisir, donc encore moins d’envie et de désir. En plus, je me demandais, avec angoisse, comment être à la hauteur, comment faire bien l’amour, comment arriver à sentir quelque chose, comment arriver à jouir, ce qui est le meilleur moyen de ne pas y arriver. Un deuxième cercle vicieux imbriqué dans le premier. Pierre avec patience, amour, tendresse a su, petit à petit, me faire découvrir le plaisir de faire l’amour. Mais faire ça une fois ou deux par semaine, c’est bien suffisant pour moi. Petite libido vous pensez, c’est vrai, c’est comme ça. Des orgasmes ? Oui, je ne suis pas frigide. Bien que je ne tolère pas d’excentricités dans nos parties de ...