1. La lecture Chapitre 4


    Datte: 10/08/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    5/ L’aveu. En arrivant chez moi, il est 17 heures. Je me sens moite, mon chemisier est chargé de sueur. Je réalise à peine ce qui vient de se passer, je suis dans le déni total. Une honte me submerge et je sens le feu me monter aux joues alors que j’introduis la clef dans ma porte. Avant que je puisse finir mon geste, elle s’ouvre brusquement et je me trouve devant mon mari. Je me sens défaillir. - Eh bien, d’où viens-tu ? Je suis complètement déstabilisée et je ne sais pas quoi répondre. - On dirait que tu as couru un 100 mètres. Tu es en sueur et toute rouge ! Bon je file, je suis pressé. Je suis venu chercher un document. A ce soir, tu me raconteras. Oufffff ! C’est peu dire si je suis soulagée. Sa question est stupide, car il sait parfaitement d’où je viens, surtout qu’il est responsable de ce qui devait être une corvée… au départ ! Pour autant, je me rends compte que mon sentiment de honte a disparu comme si la rencontre fortuite avec mon mari me déculpabilisait. Mais, me sentais-je vraiment coupable ? La réponse devenait de plus en plus évidente. Je venais de passer avec cet homme un moment magique comparable à aucun autre, et ce moment je ne le devais qu’à moi-même. Je me suis laissé entraîner dans une relation onirique jusqu’à ressentir un orgasme hors du temps, hors de la réalité mais bien réel cependant. Plus la moindre honte, le moindre remords, je suis fière et heureuse de cette relation amoureuse avec un homme qui pourrait être mon père et qui m’a fait jouir ...
    ... sans même me toucher. J’avais déjà envie de le revoir. Aussitôt rentrée je me déshabille pour passer sous la douche. La chaleur et les vapeurs de l’eau font ressurgir ces senteurs qui tout à l’heure m’enivraient. Je garde encore les stigmates de ma jouissance tant elle a été forte. Le long de mes cuisses, à l’intérieur, les traces de mouille sont bien visibles. Les poils du fin duvet qui recouvre en partie mon pubis sont encore collés par ma propre cyprine et je prends la pleine mesure de l’intensité de ma jouissance. Je ne peux m’empêcher de me caresser en fermant les yeux pour me transporter dans mes souvenirs : le son de sa voix, la vision de son sexe tout tâché de sperme, entrevu dans l’échancrure de sa veste d’intérieur. S’est-il rendu compte de ce que je voyais ? S’est-il lui aussi exhibé dans notre délire lubrique ? Sans rien voir ? L’image de la grande quantité de sperme qu’il a éjaculé réapparaît et je me doute que cela devait faire longtemps qu’il ne lui était pas arrivé de jouir de la sorte. Je m’interroge soudain qu’il doit avoir eu des difficultés pour sa toilette. Ridicule ! Il ne m’a certainement pas attendue pour se doucher. Toutes ces questions et pensées, elles sont la continuité de notre rencontre, je n’arrive pas à m’en détacher. Je finis par jouir dans un orgasme cette fois plus doux, plus tendre mais en même temps violent. Crevée, exténuée par toutes ces émotions, je vais m’allonger pour récupérer. Mon mari arrive le soir avec une humeur joyeuse. Quand je ...
«1234»