23 avril-6juin
Datte: 11/08/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
alliance,
Collègues / Travail
jardin,
cinéma,
toilettes,
strip,
photofilm,
Masturbation
Oral
pénétratio,
... n’a pas l’air d’aller en s’améliorant, je finis pas demander : — Ça n’a pas l’air d’aller. Puis-je t’être utile à quelque chose ?— Tu es gentil, merci, Il n’y a pas de problème, ça va aller. Je n’ai rien à ajouter. Je ne sais pas s’il vaut mieux que je reste ou que je parte. Comme je m’interroge, je laisse s’installer un silence de quelques secondes. Je regarde Anne et vois les larmes lui venir aux yeux. Elle s’effondre en pleurs. Comme presque tous les hommes, je me sens désemparé lorsqu’une femme pleure. Après un temps d’hésitation, je quitte mon siège et vais m’asseoir à côté d’elle sur le canapé et lui prends la main. — Tu as raison, tout ne va pas pour le mieux, ça va même plutôt mal et le pire c’est qu’il n’y a pas plus de problème que d’habitude. Mais je ne le supporte plus. Quand je regarde ma vie, il n’y a pas grand-chose.— Il y a tes filles, elles sont pleines de vie, elles t’adorent.— Heureusement, si elles n’étaient pas là, il n’y aurait rien.— Tu as aussi ton mari. Tu t’intéresses à beaucoup de choses. Tu n’as pas de soucis matériels. Alors, c’est comme si une digue cédait. Elle laisse se déverser tout ce qui la mine depuis trop longtemps. Elle se lève et se met à marcher nerveusement dans la pièce. — C’est vrai que je n’ai pas de soucis matériels, que j’habite un bel appartement, que j’ai une maison en Normandie, une autre près de Cannes et un château en Dordogne. Mais, côté humain, à part mes filles il n’y a rien. Je ne vois presque jamais mon mari qui, de ...
... toute manière, même lorsqu’il est là, m’ignore, je fais simplement partie du décor. Il passe plus de temps avec sa secrétaire qu’avec moi. Il doit la baiser plus souvent. Et pour ça il ne doit pas avoir de gros efforts à faire. Nous ne recevons que ses clients, ses relations de travail ou ses associés qu’il appelle ses amis. Ma belle-mère, c’est elle qui vient de me téléphoner, me déteste et fait tout pour me rendre la vie impossible. Heureusement qu’elle habite à l’autre bout de la France et que maintenant elle ne se déplace plus guère. Quant à ma mère, elle ne me téléphone que pour se plaindre et me demander de l’argent. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle m’a mariée dès qu’elle a pu, pour les sous. Elle n’a pas traîné. J’avais seize ans depuis le 28 octobre 1956 quand elle m’a sortie de pension pour épouser le samedi 24 novembre 1956 Monsieur Pierre Saint Lescure, de vingt-cinq ans mon aîné. Dominique est née neuf mois plus tard, le dimanche 1er septembre 1957. Je relevais à peine de couches quand il m’a mise à nouveau enceinte, et le vendredi 27 juin 1958 naissait Gwendoline. Heureusement qu’à cette époque il y avait mon beau-père, mais il est mort trop tôt, comme mon père. Après son décès, la vraie nature de ma belle-mère s’est révélée, presque du jour au lendemain, avec sa mesquinerie et sa méchanceté. Et ensuite son fils aussi a changé. Il n’avait jamais été un grand romantique, mais il pouvait être attentionné. Il s’est éloigné de moi, est devenu indifférent. Il ne parle, ...