Ma toute première fois
Datte: 28/07/2017,
Catégories:
ff,
douche,
volupté,
Masturbation
intermast,
Oral
init,
... malheureusement de leur fin, il ne restait plus que trois jours, trois soirs où nous sommes retrouvées aux sanitaires, où nous nous sommes aimées. Mes copines se demandaient bien ce qui se passait, elles pensaient que j’allais retrouver un garçon, quelque part dans une tente, elles voulaient juste savoir qui c’était et pourquoi je ne leur présentais pas. Elles n’arrêtaient pas de me charrier : — C’est un vieux, c’est ça ?— Ou un homme marié ?— Ce n’est quand même pas le pépère qui t’a draguée l’autre jour ? C’est vrai qu’un homme dans la soixantaine m’avait fait du charme lors d’une soirée entre campeurs. Je n’en aurais voulu pour rien au monde. Mais je préférais les laisser délirer plutôt que de leur avouer mon horrible vérité : une femme c’était pire que tout. De toute façon, elles n’auraient pas compris. De retour en Ile de France, nous avons correspondu pendant plusieurs mois avec Elfriede, en anglais évidemment, j’ai fait des progrès terribles dans cette langue. Et puis elle a accouché d’une jolie petite fille et mystérieusement notre correspondance s’est peu à peu arrêtée. Mais je n’arrivais pas à ...
... l’oublier, je pensais à elle tout le temps. Chamboulée par cet amour déçu, j’ai fait une petite dépression. Par la suite, j’ai préféré oublier, revenir à la « normale ». Je me suis trouvée un mec, nous nous sommes mariés, à mon tour j’ai eu une petite fille. Et, comme tant d’autres j’ai divorcé… Ce n’est finalement qu’aux abords de la quarantaine que j’ai fini par accepter mon homosexualité. Que de temps perdu, me direz-vous ! Désormais je vis seule mais j’ai plusieurs maîtresses, je rattrape le temps perdu. La douceur des caresses d’une femme est pour moi essentielle et je ne suis d’ailleurs plus trop attirée par les hommes. La seule chose que je n’arrive pas vraiment à assumer c’est de dévoiler mes penchants à ma famille ou à mes collègues, j’ai peur de leurs réactions, de ces petits regards qui en disent longs, de ces petites remarques incisives, j’ai toujours eu peur du qu’en dira-t-on. Par contre, j’ai parfois de bonnes surprises. Un soir de blues, je me suis confiée à mon amie Caroline qui m’a avoué avoir les mêmes désirs. Depuis, nous sommes beaucoup plus proches. Mais ça c’est une autre histoire…