La cité perdue
Datte: 13/08/2018,
Catégories:
fh,
fffh,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
zoo,
attache,
historique,
aventure,
fantastiqu,
... sa porte. Elle ouvrit et ne fut pas déçue. Elle s’attendait à un vieux rond-de-cuir mielleux et libidineux : elle se retrouva face à un homme à l’air grave, voire austère, dans la force de l’âge, costume de bonne coupe et mallette en cuir à la main ; appelons-le Simon. Il la salua avec courtoisie et ils s’installèrent dans les fauteuils de la suite qu’elle avait louée. Une folie sur le plan de ses finances, mais elle escomptait en tirer un prestige utile à la négociation. Elle se tenait face à lui, raide comme la justice, mains croisées sagement posées sur ses genoux serrés. Ce fut lui qui lança le sujet : — Mademoiselle Reeze, je ne vous cache pas que nous sommes plutôt dubitatifs sur vos intentions. Cette zone est protégée : c’est une réserve naturelle d’État dédiée aux grands singes, en particulier aux gorilles des montagnes. Je ne vois pas très bien ce qu’une archéologue y trouverait ; et pour l’anthropologie, ce ne sera guère mieux : c’est un désert humain, à part les braconniers et les trafiquants de tout poil, bien sûr. Mon gouvernement n’est guère désireux d’y voir une citoyenne américaine y risquer sa vie.— On m’a déjà tenu ce discours. Y-a-t-il donc quelqu’un ici qui voudrait bien m’écouter ?— Allez-y, j’ai tout mon temps. Elle alluma alors l’écran de son ordinateur portable et montra des scans de lettres et de rapports rédigés par des missionnaires, des géographes, des gendarmes de la force publique à l’époque de la colonisation. Avec passion, elle raconta ...
... également nombre de mythes et légendes : centaures et loups-garous, goules, vampires, hommes-léopards, et surtout il y avait ces « hommes sauvages » qui la fascinaient, ce chaînon manquant à la jonction entre l’humanité et la Nature à l’état brut. Partout on trouvait des récits fantastiques d’êtres étranges. Elle voulait percer le mystère de ces légendes, trouver leurs sources. Ici, il y avait peut-être encore quelque chose à découvrir. Il l’avait écoutée poliment sans l’interrompre, et il l’observa longuement une fois son plaidoyer achevé. Kate sentit son regard couler sur elle. Gênée, bien plus qu’elle ne l’aurait cru, elle ne savait quelle contenance adopter. Pas évident pour une doctorante, aussi belle soit-elle, de se transformer en pin-up : on ne s’improvise pas femme fatale. Quand il se leva sans un mot et prit la direction de la porte, elle se dit que tout était fichu. Elle tenta le tout pour le tout : — S’il vous plaît, ne partez pas ! Je vous donnerai ce que vous voulez, mais aidez-moi à aller là-haut. Et dans le même temps, elle commença à déboutonner son chemisier. Des deux mains, elle le fit tomber sur le tapis d’un mouvement souple, mais son maquillage ne put cacher qu’elle rougissait de confusion. En soupirant, il referma la porte et revint vers elle. — Je vous en prie, Mademoiselle Reeze, rhabillez-vous. Il s’agenouilla, ramassa son chemisier et le lui posa sur les épaules. Elle nota cependant que sa main était restée plus longtemps qu’il ne l’aurait fallu sur sa peau ...