Mister Hyde - 1
Datte: 15/08/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... à égalité. Frédérique, elle, ne bougeait pas, n’émettait pas le moindre son hormis celui de sa respiration. Elle se laissait bercer par les douces sensations que lui procuraient l’huile et les mains de l’homme qu’elle désirait. Elle se laissait bercer mais elle anticipait aussi les frissons qu’elle ressentirait bientôt, lorsque les doigts de Frédéric viendraient malaxer ses cuisses. Car elle n’en doutait pas, il ne changerait pas sa technique : ses deux mains prendraient possession d’une cuisse puis de l’autre. Tour à tour il les encerclerait de ses doigts et, immanquablement, il frôlerait son sexe. Il sentirait, alors, combien elle était prête, combien elle l’attendait… Il ne pourrait pas résister. Cette pensée lui procura un soupir de satisfaction ainsi qu’un regain de désir. Une brève stase dans les mouvements de Frédéric lui montra que l’homme avait perçu son frémissement. Elle se mordit la lèvre pour retenir le ronronnement qui grondait dans sa gorge. Rester discrète pour ne pas le heurter, c’était pour l’instant la seule chose qui importait. *** Frédéric poursuivit son travail, se voulant impassible. Il espérait qu’elle n’avait pas remarqué son hésitation suite au soupir qu’elle avait laissé échapper. Il n’était pas dupe, il savait pertinemment que ses massages mettaient inéluctablement Frédérique en transe et qu’elle le désirait toujours, après. Il se souvint brusquement de ce soir où, après l’avoir massée, elle lui avait susurré cette phrase qu’il n’avait ni comprise ...
... ni cherché à comprendre : « Tout ce que tu veux… » Il avait eu peur. Pas d’elle, de lui. Ce soir-là, il savait ce, qu’elle, désirait. Ce qu’elle attendait de lui. Il le lui avait donné, avec beaucoup de douceur et de tendresse. C’était bien loin de ce que lui voulait… Il tapota les mollets de la belle pour signifier la fin du travail mais surtout pour revenir à la réalité. « Tout ce qu’il voulait… », il devait l’oublier. Il sentait monter en lui un désir irascible et violent, il devait se calmer. Pétrir les cuisses de Frédérique ne ferait pas taire son désir mais le ramènerait sans doute vers plus de douceur. Il s’avança très légèrement sur le canapé et prit possession de la cuisse gauche. *** Frédérique frissonna et ouvrit imperceptiblement les jambes pour laisser à la main droite de Frédéric assez d’espace pour voyager. Elle sentit l’huile couler sur sa cuisse et, tout de suite après, des doigts caressants, l’étaler. La chair de poule la gagna. Enfin il allait savoir, il allait découvrir son désir. Instinctivement, elle eut un sursaut que l’homme calma d’une claque sur sa fesse gauche. Elle se surprit à en espérer d’autres. Deux de ses amants, avant lui, avait tenté de la fesser, elle s’était toujours rebiffée mais en avait conservé un fantasme secret dont elle n’avait pas parlé à Frédéric. Lui avouer son envie d’être sodomisée avait été suffisamment difficile pour qu’elle y épuise don courage. Pour donner le change à la tape, elle poussa donc un petit « Ooooh ! » qu’elle ...