Liaison interdite
Datte: 17/08/2018,
Catégories:
ff,
fplusag,
alliance,
amour,
fsoumise,
init,
... qu’elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cœur ; le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d’un coup, aussi vite qu’une allumette que l’on gratte pour en faire jaillir la flamme. — Tu es vraiment très jolie, dit-elle d’une voix un peu trop oppressée. Jennifer rentre ses épaules, reculant nerveusement. Si elle pouvait disparaître sur place, elle le ferait sans hésiter. Elle ne s’est jamais sentie bien dans sa peau, cherchant sa place dans la société, son mariage, sa sexualité, avec un manque flagrant de confiance en elle. Une quête qui demeure toujours sans réponse, comme si l’équilibre était un trésor inaccessible. Et, brusquement, en face de cette femme qui la dévore des yeux comme si elle était l’être le plus beau et le plus précieux, elle se sent désirable, objet de désir et de convoitise, un pouvoir dont elle ignorait jusqu’ici l’existence. Cela la trouble et l’inquiète en même temps. Il est malsain que ce sentiment naisse avec une autre femme, sa belle-mère de surcroît. Aussi, lorsque cette dernière tente d’ouvrir davantage la serviette, elle se rebelle d’une voix mal assurée : — Non, c’est mal… Son air farouche la rend plus désirable. Elle s’accroche désespérément à son maigre habit tandis que Christelle cherche à l’ouvrir davantage. Mais sa résistance manque de conviction et Christelle finit par obtenir gain de cause : Jennifer se retrouve la poitrine dénudée, offerte, avec ...
... des frissons sur tout le corps. Elle est d’une insolente beauté, la poitrine nue, avec les étroites aréoles qui aiguisent ses seins délicats. Christelle ne parvient pas à détacher son regard de ce corps splendide. Jennifer, consciente de l’admiration qu’elle suscite, se ferme comme une huître, horriblement gênée. Elle lève à cet instant les yeux ; leurs regards se croisent et elle rougit, détourne la tête, puis avec une soudaine bravoure se ressaisit pour lui lancer un regard lourd de reproches. Elle a le courage de lui balancer sur un ton presque agressif : — Ne me regarde pas comme ça… comme un homme.— Pas besoin d’être un homme pour te trouver splendide. Pourquoi, ça te gêne ?— Je n’aime pas ça…— Jenny, c’est nouveau pour moi aussi… Christelle a tellement envie d’elle qu’elle s’en mord les lèvres. La tension qui la possède la fait vaciller. Ses remords volent en éclats. Elle n’est plus en état de raisonner. Elle veut la prendre dans ses bras, la serrer tout contre elle. Se rapprochant encore, elle pose ses mains sur son visage. Jennifer se rétracte mais ne bronche pas. Elle reste impassible, figée dans un masque indéfinissable. Seule sa respiration sifflante trahit ses émotions. Dégoût ou excitation ? Christelle opte pour la seconde solution, ce qui l’encourage à persévérer. Elle se met à lui caresser doucement les cheveux, jouant avec les mèches qui lui filent entre les doigts. Elle lui dégage ensuite la nuque, qu’elle effleure avec une douceur infinie, avant d’y déposer ...