Le stagiaire italien
Datte: 18/08/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
coupfoudr,
amourpass,
... pas nous entendre. Il finit par comprendre, et réussit finalement à entraîner tout le groupe vers une station service où les pleins sont faits. Le hic, c’est que, dans un espace très confiné, il me faut à nouveau quitter la combinaison jusqu’à mi-cuisses. On devrait inventer les braguettes pour les motardes ! Après moult contusions, déhanchements et torsions, j’arrive enfin à mes fins. Lorsque je ressors, au bout d’une dizaine de minutes, tout le groupe m’attend, visiblement agacé par mon retard. Notre point de ralliement se trouve dans la périphérie de Beaune. Les motos arrivent de toute part, et je m’amuse à voir émerger les têtes des casques. En tenue, nous ressemblons à une armée de martiens aux couleurs bigarrées. Il est impossible de deviner qui se cache sous ces attirails colorés. Les gens s’interpellent en italien pour la plupart, et Dino me présente un certain nombre de couples dont j’oublie immédiatement les prénoms. La plupart ont une vingtaine d’années, mais je suis loin d’être la plus vieille car il y a aussi quelques tempes argentées. Je repère même trois couples homosexuels, un peu à part. Comme il fait chaud, les filles ont roulé le haut de leur combinaison sur leurs hanches et sont en t-shirt. J’aimerais pouvoir faire comme elles, mais je ne peux m’exhiber topless ! Nous quittons l’impressionnant parc à motos, il y en presque une centaine, et nous rallions le préau d’un vaste hangar agricole voisin où a été installée une estrade. Le président de ...
... l’association, un homme d’une trentaine d’années, commence son discours. Bien entendu, je devine le sens de ses propos, mais des pans entiers de phrases m’échappent. À plusieurs reprises, il provoque l’hilarité – qu’il m’est impossible de partager – de son auditoire. Après des applaudissements fournis, un autre orateur prend la parole. Celui-là a la bonne idée de systématiquement traduire ses propos en français. Chaque moto doit, à partir de la fiche qu’elle a reçue, passer une série de douze épreuves, revenir au parc et repartir pour une nouvelle batterie de questions. Rendez-vous à nouveau au parc en fin de journée, puis installation dans un village-vacances proche, retour ici pour la soirée. Demain, nouvelle série d’épreuves en fin de matinée, et buffet final par la suite. Enfin, ouverture immédiate de celui d’aujourd’hui. Les tables sont garnies de victuailles délicieuses, charcuteries italiennes, légumes crus ou cuits, vin rosé à volonté… Le trajet m’a singulièrement creusé l’appétit, j’apprécie mais reste, perdue dans cette foule étrangère, scotchée à Dino. Je le découvre sous un nouveau jour, presque mondain, et suis un peu jalouse des filles qui lui sautent au cou quand elles le reconnaissent. Il a la galanterie de me présenter à chaque fois, mais je ne m’attarde qu’avec ceux qui me parlent en français. Une fois restaurés, nous assistons à la remise des dossards. Nous héritons du n°44, et je dois en coller un sur le dos de ma combinaison. Unroad book nous est donné, avec une carte ...