Le stagiaire italien
Datte: 18/08/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
coupfoudr,
amourpass,
... Nous récoltons un tonnerre d’applaudissements, et la meilleure note du groupe. Les autres compétiteurs ont maquillé leur femme entre vamp et carnaval. Visiblement, maintenant, tout le monde nous connaît. Je démaquille mon modèle, non sans une séance photo préalable. Après un excellentosso bucco, les couples sont appelés à une nouvelle série d’épreuves. Concours de danse, karaoké, etc. Nous ne sommes pas appelés sur ce que je peux faire. Quand vient notre nouveau challenge, je m’effondre : assises sur les genoux de noshommes, nous devons boire le plus vite possible un biberon deSambuca comme si nous étions leur bébé. Moi qui suis pompette au troisième verre de vin ! Une fois de plus, je rechigne, une fois de plus, Dino trouve la solution. Il me glisse : — Embrasse-moi, comme une vraie amoureuse, sur la bouche. Très réticente, je lui demande pourquoi. Il me répond, laconique : — Je te boirai. Et c’est ainsi qu’après chaque gorgée, je roule un baisercinéma à mon bel italien, lui fourguant tout l’alcool aspiré, et que nous terminons notre biberon alors que les concurrentes autour de nous toussent et crachent sans avoir fini le leur. Je suis émue, est-ce le goût de la sambuca ou celui de ses lèvres ? Une fois le dîner terminé par un extraordinairetiramisu, la piste de danse est envahie. Alternance de tubes récents et de chansons italiennes classiques : Paolo Conte, Adriano Celentano et surtout Toto Cotugno dont lelasciatemi cantare est repris en chœur par toute la salle ; il y a ...
... même quelquestarentelles qui sont les seuls moments où j’ai un peu de répit, incapable de les danser. En effet, sans que je sache si c’est ma robe trop décalée pour le cadre ou nos prestations sur scène, je suis constamment sollicitée par des cavaliers empressés ! La grande majorité d’entre eux ont les mains, voire la bouche, fort aventureuses, et je dois constamment les remettre fermement à leur place. C’est pourquoi, lorsque monofficiel m’invite, je me laisse un peu aller. Dino danse bien, il a le sens du rythme, bien qu’il me paraisse un peu raide, dans ses mouvements comme ailleurs ! Redevenant le timide stagiaire, il me fait fondre en me disant combien il est fier de danser avec la fille qu’il prétend êtrela plus sexy de l’assemblée… Et c’est fort tard dans la nuit que nous regagnons notre minusculechez nous, et cette fois, presque indifférente, j’expose mes cuisses, largement dénudées, au vent et aux étoiles pendant le court trajet. Une fois de plus, je demande à Dino d’utiliser la salle de bain en premier, et je rejoins mon lit, en culotte et t-shirt, pour retrouver Morphée. Malgré la fatigue, je peine à trouver le sommeil tant l’atmosphère dans cet espace réduit est lourde. J’entends le souffle régulier de mon compagnon de chambrée, je me demande s’il dort. Les images de la journée défilent devant mes yeux, et sa double personnalité me fascine, à la fois ado mal dans sa peau et motard chef de bande, stagiaire discret et peu sûr de lui et brillant créateur de sketches ...