Don Booth et la théière disparue - Histoires de Sexe

Don Booth et la théière disparue

... perçait une pointe d’agacement, mais ce qui prédominait, c’était une espèce de lueur d’une lubricité que j’avais rarement vue. Elle se coucha sur le dos, aux côtés d’Agathe, ouvrit largement les cuisses en me regardant de ce regard presque flippant tant il brillait : — Allez Don, viens-là, tu dois te rattraper de cet après-midi ! Cette fois, tu tiens longtemps et tu me fais jouir comme une folle. Si je ne suis pas satisfaite, je dis à Aurélie d’offrir ton cul en tournante à tous les domestiques de l’hôtel !— Euh… Karen ? T’es sûre que tout va bien ? Nom d’une barrique, il se passe vraiment des trucs bizarres ici !— Viens et baise-moi ! Grouille ! Il y avait quelque chose de pas net dans tout cela, mais je vous avoue que je n’avais pas vraiment le temps d’enquêter là-dessus, un autre devoir m’attendait. J’enlevai mes vêtements à toute vitesse et, la queue à l’air, tendue droit devant, je plongeai sur Karen qui s’offrait à moi pendant que les deux autres demoiselles se gouinaient sans retenue juste à côté. La nuit promettait d’être exceptionnelle. Mais alors que j’atterrissais sans douceur entre les cuisses de Karen, il se passa encore un truc incongru qui n’était pas du tout prévu. Le lit émit un étrange craquement et bascula en arrière d’une façon pas du tout naturelle, nous envoyant rouler bouler les uns sur les autres dans un concert de cris de protestation. Cela sembla durer des heures, je me pris un sein en pleine tronche tandis que je sentais douloureusement mes ...

... couilles s’écraser sur une cuisse. Je me sentis tomber, comme pris dans le plus long des toboggans du Marineland local. Nous atterrîmes enfin avec fracas sur une surface dure et nous pûmes reprendre un peu nos esprits. J’avais l’impression d’être passé dans le tambour d’une machine à laver en plein essorage. — Mais qu’est-ce que c’était que ce bordel, demanda Agathe en essayant de se recoiffer.— Je crois que nous avons trouvé l’entrée d’un passage secret, répondit Aurélie. Le château en est, paraît-il, truffe, mais je n’en avais encore jamais vu.— Don est très fort pour découvrir des trucs, précisa Karen.— Là, j’avoue que je n’ai pas fait exprès, j’avais une autre idée en tête. Par contre on n’y voit pas grand-chose ici… Et encore, c’était un euphémisme. J’avais réussi à me mettre sur mes pieds, mais je ne parvenais pas à discerner l’endroit où nous nous trouvions. Était-ce une cave ? Une oubliette ? Je sentais de la pierre froide et humide sous mes pieds, je frissonnais tellement, on se serait cru dans un frigo. Je sentais la peau d’une des filles contre moi, laquelle était-ce ? — Je pense que nous sommes quelque part sous l’aile ouest, dit Aurélie sur ma gauche. Il n’y a pas d’électricité ici.— C’est préoccupant, commenta Agathe. Comment faire pour sortir d’ici ?— Oh Don ! Nous allons mourir de faim et de soif à tourner en rond dans l’obscurité ! À moins qu’on ne tombe dans une oubliette et qu’on se brise la nuque ! Le pire, c’était que Karen avait raison, la chose était mal ...