1. Les Parques 5 & 6 /8


    Datte: 29/07/2017, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail amour, pénétratio,

    ... possible. Imaginez le topo : salut Amélie, c’est Amélie, je t’appelle parce qu’Amélie m’a dit… Non ! Ce n’était pas jouable ! On a donc décidé de se donner des surnoms. Après divers essais non satisfaisants, j’ai pensé aux Parques, les trois déesses maîtresses de la destinée humaine de la mythologie grecque. Clotho, alias Amélie Legendre, est celle qui file la laine et fabrique le fil de la destinée. Lachésis, alias Amélie Schmidt, déroule ce fil et l’enroule sur le fuseau. Atropos, moi donc, Atropos est celle qui… coupe le fil de la vie… Sur ces derniers mots, la voix d’Amélie a baissé progressivement, pour n’être plus qu’un souffle. Chacun comprend la lourde implication de ce surnom sur elle, au vu des circonstances. Un silence passe avant que le commandant reprenne, sur un ton plus mesuré qu’auparavant : — Donc,… Clotho vous a dit ?— Clotho est persuadée d’avoir été violée deux fois, en l’espace de quelques minutes. Contrairement à Lachésis/Amélie Schmidt, elle, elle est restée consciente tout le temps. Elle a subi le premier viol, rapide, quasi express, ce que confirme le film. Ensuite, après le départ de son violeur, elle est restée prostrée un moment sur son lit avant essayer de se libérer. Mais au moment où elle allait se relever, elle a entendu du bruit dans le couloir. Elle a repris sa position et continué à feindre l’évanouissement. Et là, elle a à nouveau été violée. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme la première fois. Pour elle, c’est évident, ce n’était ...
    ... pas le même homme : nettement plus grand que le premier, plus déchaîné sexuellement, plus… endurant et plus… membré que le premier. Le deuxième viol a duré beaucoup plus longtemps, il a été pénible, douloureux, brutal. Pour elle, pas de doute possible, c’était un autre homme. Quant à Lachésis, elle, elle n’a le souvenir que d’un seul viol, mais long, brutal, douloureux, interminable. Le viol qu’elle décrit ne peut PAS être celui perpétré par Veillefonds, le film en atteste, sa performance à lui a été rapide, comme dans tous les autres viols filmés. Cette fois, le silence qui s’installe perdure longtemps. Chacun analyse les informations et tous acquiescent lorsque Ladrime rompt ce lourd silence : — Monsieur 47 ! Maintenant, il faudrait savoir : complice ou opportuniste ? Se tournant vers les membres de son équipe, le commandant ordonne : — Il faut au plus vite retrouver les autres victimes et les faire parler. Vous en avez logées certaines ? Delmotte se lève à moitié de sa chaise, levant la main. Ce réflexe d’écolier sage lui a souvent valu de gentilles railleries de la part de ses collègues. Mais aujourd’hui, personne n’a le cœur à plaisanter. — J’en ai identifié et localisé une, la victime numéro neuf. J’ai essayé de la contacter sur son fixe, mais pas de réponse. Et je n’ai pas de numéro de portable…— OK, elle finira bien par rentrer chez elle, donc vous irez planquer devant chez elle dès 18 h, annonce Ladrime en pointant Delmotte et son binôme Bertin, vous la ramenez ici… ...