1. Les Parques 5 & 6 /8


    Datte: 29/07/2017, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail amour, pénétratio,

    ... mais… en douceur, svp ! Les hommes opinent du chef. Le commandant marque une pause, recule son siège et s’y installe plus confortablement. — Bien ! Point suivant ! Capitaine, nous avons eu une petite surprise avec vos téléphones ! La veille au soir, avant d’être conduite dans sa cellule, la jeune femme avait officiellement remis ses téléphones portables, le pro et le privé, pour la mise sous scellés. — Ce matin, première heure, ces deux appareils ont été remis au service d’expertise informatique. Je n’attendais pas grand-chose de leur analyse, j’ai donc été plutôt surpris lorsque, à peine une demi-heure plus tard, j’ai vu débouler dans mon bureau notre Géo Trouvetou du service d’analyse. Tout aussi surprise que l’avait été son chef avant elle, Amélie tend l’oreille. — Vous avez bien déclaré que vous aviez cloné le téléphone de Veillefonds, Capitaine ? Eh bien, l’arroseur arrosé ! Votre téléphone perso a été cloné ! Comme la jeune femme sursaute et s’apprête à parler, Ladrime anticipe : — Non capitaine, on ne sait pas par qui ni depuis combien de temps ! Il paraît que c’est impossible à savoir ! Et à moins, si j’ai bien compris, d’être à proximité immédiate du cloneur, on ne peut pas le coincer, paraît-il. Pas à distance. Par contre, ce clonage, ça explique pas mal de choses, non ?— Waouh ! lâchent de concert Nguyen, Lacheneau et Delmotte. Le visage d’Amélie s’éclaire d’un franc sourire. Son regard passe de visage en visage et elle lit sur chacun soulagement et contentement ...
    ... ! Quant à son cher commandant, il jubile tout simplement, trop heureux du scoop qu’il vient de lâcher. — Vous saviez tout, Amél…euh… capitaine, hum, des… des SMS, mails, conversations téléphoniques et agendas de Veillefonds, mais votre cloneur en savait tout pareil sur vous ! Et par ricochet, sur Veillefonds également ! Bérénice, toute à sa joie, se trémousse sur sa chaise : — Yes,yes,yes ! s’exclame-t-elle, en tirant sèchement un imaginaire signal d’alarme ferroviaire, s’attirant les regards amusés de tous. En un instant, la morosité et la gêne qui plombaient l’atmosphère se sont évanouies. Chacun respire plus son aise visiblement. — Nul doute que Monsieur le Procureur appréciera grandement ce rebondissement. Désolé capitaine, ajoute Ladrime un peu contrit, je ne le verrai que demain matin, 9 h, il m’a assuré qu’il viendrait ici pour faire le point. Mais si vous insistez un peu, juste un tout petit peu, capitaine, je décroche mon téléphone et je l’en informe sur-le-champ, mais… (la jeune femme refusant de la tête, il poursuit), mais je préférerais qu’on collationne quelques infos supplémentaires d’ici à demain 9 h ! Évidemment, l’idéal serait de pouvoir mettre un nom sur un certain salopard aux grands pieds… Mais bon, d’ici à demain matin, on ne va pas trop rêver… En tous cas, je veux le témoignage de la victime huit ? Neuf ? La victime neuf donc ! Et la déposition de votre… ex… sur la visite du loft ! Se tournant vers ses subordonnés, le commandant distribue les tâches de ...