Cora - Histoires de Sexe

Cora

L’envie de caresser une fille me hantait depuis longtemps. Toucher « quelqu’une » comme moi, découvrir autre chose qu’une queue dans un pantalon, d’autres odeurs, celles qui me ressemblent… Parvenir à faire gémir une fille devait être merveilleux… Un dîner rue Mouffetard avec tout plein d’amis fut le déclencheur de la concrétisation de mon fantasme. — Mais vous les bonnes femmes, vous êtes toutes de bonnes actrices…, balança Seb à sa douce Cora, par pure provoc’, … et d’ailleurs, c’est comme ça qu’on s’fait avoir à chaque fois ! Cora le regarda avec un p’tit sourire en coin, coquin : — Y a des fois où vous aimez bien qu’on soit bonnes actrices… Évidemment, l’allusion sexuelle n’échappa à personne autour de la table, et tout le monde éclata de rire ! Elle continua sur sa plaisanterie : — …D’ailleurs, nous on veut faire un film de cul, n’est-ce pas mon chéri ?— Oh oui, oui, mais le problème c’est qu’on n’a pas de caméra ! répondit Seb du tac au tac. Nico, mon amour, en face de moi, hilare, leur dit qu’on avait une caméra à leur prêter s’ils le désiraient, et j’ajoutai que je me proposais pour la tenir, s’ils avaient besoin de quelqu’un… — Je regarderai pas ! promettais-je, malicieuse… Dans cette ambiance amicale et détendue, le repas continua, d’autres sujets passèrent, et la blague de « cinéma amateur » revint plusieurs fois. Cora était une jolie fille, pas très grande, avec des cheveux bruns coupés tout courts. Je la connaissais depuis un ou deux ans maintenant, pour l’avoir ...

... souvent croisée lors de fêtes, de dîners… Elle et moi papotâmes un peu. Je la trouvais vraiment sympathique ; rien ne m’agaçait en elle, rien ne m’ennuyait non plus. Elle pétillait de naturel et de simplicité, semblait ouverte au monde et n’argumentait jamais les conversations d’idées reçues. Elle avait à chaque fois une opinion, la sienne, son ressenti sur les choses, et l’exposait calmement, sans essayer de l’imposer. Ce soir-là nous nous entendîmes si bien que nous nous motivâmes même pour reprendre une activité sportive : nous irions bientôt à la piscine ensemble. En fin de soirée, elle reprit mon numéro de portable, et dès qu’elle aurait racheté un maillot de bain, ce serait parti ! Deux semaines passèrent, et un jour que je rentrais du boulot vers 14 h 00, mon portable sonna. C’était Cora, avec sa p’tite voix rigolote, qui me disait qu’elle avait été chez Décathlon, et qu’enfin elle avait trouvé un maillot pas trop mal, même en cette période hivernale. — Et le bonnet, t’as pensé au bonnet ? lui demandai-je.— Ouais, c’est l’horreur mais bon, c’est obligé non ?— Bah ouais, mais t’inquiète, y aura personne qu’on connaît pour nous voir dans cet état ! Elle rit. J’imaginais sa bouille toute plissée par cette expression qui lui allait si bien. — Bon, alors, on s’voit quand ?— Disons jeudi après-midi, ça te va ?— Impecc’, à 15 h c’est bien ?— Ok, ça marche. Et nous nous quittâmes, joyeuses et enthousiastes. Le jeudi arriva vite et, ponctuelles, nous nous retrouvâmes devant la ...