1. Cora


    Datte: 22/08/2018, Catégories: ff, 2couples, couplus, copains, piscine, ecriv_f,

    ... plage, mais nous devions en ce beau jour penser à faire se hâler nos ventres tout blancs… Les triangles de tissus qui couvraient l’intimité de Cora étaient d’un vert pomme lumineux, tandis que les miens étaient noirs. Ces deux-pièces venaient d’ailleurs du même magasin. Nous en parlâmes un peu, assises sur nos serviettes au bord de l’eau. Puis Cora se rendit compte qu’elle avait gardé sa montre et retourna donc la poser au vestiaire. Pendant ce temps je m’assis tout au bord afin que mes pieds trempent un peu dans l’eau… Il faisait si bon et si calme… Plus tard sans doute des enfants et familles entières arriveraient, mais pour l’instant je profitais de ce moment privilégié… Tout à coup je sentis des mains me pousser à l’eau ! C’était Cora, qui était revenue en douce derrière moi, survoltée ! Je la regardais du bassin, toute surprise, en train de se fendre la poire ! — Ah ouais, c’est comme ça, dis-je l’air vengeur… Viens par ici si t’es une femme ! Sans hésiter elle sauta dans l’eau ! J’entrepris de nager derrière elle, essayant de toutes mes forces de la rattraper. J’y parvins lorsqu’elle eut rejoint un bord pour s’y accrocher, n’en pouvant plus de rire ! Je me mis à la chatouiller aux côtés, la faisant exploser et gigoter comme un poisson hors de l’eau. — Arrête, arrête, j’en peux plus, et en plus, j’ai envie de faire pipi !— Vas-y, personne le saura à part moi, dis-je en continuant ma vive torture.— Ah, j’peux plus ! Et tout en continuant à la chatouiller intensément, je ...
    ... glissai ma cuisse entre les siennes. Elle avait le visage crispé, et bientôt elle me regarda dans les yeux, l’air suppliant, et je sentis la chaleur de son urine se propulser sur ma jambe, se diffuser dans l’eau, et je me collai à elle pour encore mieux sentir son flot. Nous restâmes figées un court instant, confuses, puis nous nous mîmes à rire, sans plus pouvoir nous arrêter. Après cet intime épisode, nos rapports n’étaient plus pareils… Nous avions la sensation de nous connaître vraiment bien. Nous parlions plus que sincèrement, sans masque : nous étions simplement nous-mêmes… D’ailleurs, nos rendez-vous sportifs devenaient plus des rendez-vous de discussion, au bord ou dans l’eau. Il était évident qu’une forte amitié était en train de naître, mais quelque chose de plus troublant s’y ajoutait, quelque chose de sensuel. Elle me faisait envie, pas comme un homme m’aurait fait envie, mais plutôt comme un homme sensible aurait pu avoir envie d’elle ; j’avais ce profond désir de la caresser, de l’embrasser, de l’entendre haleter, et de lui donner du plaisir… Certains jours, lorsque j’étais seule, me venaient des images de Cora se tordant d’extase sous ma langue ; j’étais alors prise de puissants frémissements clitoridiens qui m’incitaient à me caresser, et je devais en passer par de violents orgasmes pour m’apaiser… Il m’arriva même d’accueillir Nico à la maison après sa journée de travail, les joues encore toutes roses. Il ne se doutait de rien d’ailleurs, et je ne voulais pas ...
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