1. Balade à Lille


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl,

    ... se penche vers Valentin et l’avertit : — Un simple conseil : évite de trop la regarder manger sa glace…— Ah bon, pourquoi ?— Tu le sauras assez vite… C’est un de mes innocents amusements : déguster une banane ou une glace de la même façon que je pratique une fellation… Et bien sûr, avec un nouveau public, j’en profite pour commencer mon petit show. Je contourne délicatement de la langue la masse froide, la choyant, la câlinant, de haut en bas, puis en faisant le tour de celle-ci pour capturer les petites rivières de glace fondue qui se forment. Puis ma langue lèche consciencieusement de la base au sommet le long monticule froid, épousant voluptueusement l’arrondi du cône. Valentin ne me quitte plus des yeux tandis que Pascal, en arrière-plan, s’amuse de la situation. Mon mari, même s’il aime me regarder faire, semble mithridatisé contre ma façon de déguster. Tout en fixant coquinement Valentin, je léchouille ma glace qui fond petit à petit en petites rigoles blanchâtres. Après quelques coups de langue, je relève la tête et j’adresse un beau sourire canaille à mon lapin préféré. Puis avec lenteur, bouche largement ouverte, j’enrobe la glace entre mes lèvres, la faisant disparaître jusqu’à mi-cornet. Après un bref instant de pause, je fais ressortir la glace toujours en épousant au mieux le cornet arrondi. Je recommence mon petit manège deux fois de suite. Valentin a une étrange façon de me regarder. Cornet en main, ma bouche à dix centimètres au-dessus, je lui adresse à ...
    ... nouveau mon sourire canaille. Et tandis qu’il s’attend à ce que je recommence mon imitation de fellation, je croque délibérément dans la glace. Instinctivement, il sursaute. Je pouffe de rire. C’est alors que je constate qu’il y a eu d’autres spectateurs que mes hommes : deux, non trois voyeurs qui me fixent, les yeux écarquillés, comme figés. C’est Pascal qui me sauve la mise en passant son bras autour de ma taille pour m’entraîner d’autorité un peu plus loin. — Très beau numéro, ma chérie. La prochaine fois, fais simplement un peu plus attention où tu te trouves.— Oui… oui…— Quant à toi, Valentin, il me semble bien t’avoir recommandé de ne pas trop la regarder quand elle mange une glace… Pour toute réponse, mon dijonnais pousse un grand soupir. Nous longeons la devanture des Tanneurs, la foule étant de plus en plus dense, ce qui nous permet de nous fondre dedans, auquel cas nous aurions été suivis ; mais peut-être que je me fais des idées. C’est Valentin qui brise le silence : — Pascal, je peux te poser une question ?— Je t’écoute…— Comment tu fais pour réussir à vivre avec une femme pareille ? Pascal affiche alors un sourire carnassier : — Elle met du piquant, du piment dans mon existence.— Je veux bien te croire ! Nous longeons à présent une grande église restaurée, celle que Valentin avait prise pour une cathédrale, mon mari expliquant à nouveau deux ou trois petites choses. Puis à nouveau la foule quand nous arrivons sur la vieille gare. Là aussi, il y a plein de monde, ...
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