1. Balade à Lille


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl,

    ... partout, partout ! Soudain, Valentin se retourne vers moi ; Pascal en fait de même : — Pourquoi tu ris ? demande Valentin.— C’est la tête d’un passant, juste à l’instant !— Ah bon ; et pourquoi ?— Je n’avais pas bien fait gaffe ; mon gilet était largement entrouvert et il a eu droit à un certain spectacle !— Un beau spectacle, je pense !— Sans doute ! Tu aurais vu sa tête… Il a dû penser un truc comme : « Ça, alors ! ». C’est mon mari qui intervient ensuite, un certain sourire aux lèvres : — Je suppose que tu es très satisfaite de ton petit effet…— Alors ça, oui ! Il me regarde, pas dans les yeux mais plus bas : — On aurait dû prévoir une petite pince à linge pour pouvoir maintenir les pans de ton gilet. Ça t’aurait évité de devoir réajuster ton gilet toutes les cinq minutes.— Non, non, Zamour, c’est plus rigolo ainsi !— Ah oui ? Et même devant les personnes en uniforme qui viennent vers nous ?— Des personnes en uniforme ? Quoi ? Où ça ? Je regarde fébrilement autour de moi. Là-bas au loin, il y a bien trois policiers près d’un arrêt de bus, mais rien d’autre. Je donne un petit coup sur le bras de mon mari : — Espèce d’andouille ! C’est honteux de me foutre la trouille comme ça !— Tu n’aimes pas les montées d’adrénaline quand tu t’exhibes ?— Si ! Mais pas celles-là ! Prestement, d’un geste sec, je réajuste au mieux mon gilet noir. Un dernier coup d’œil puis nous repartons, nous mêlant à la foule qui nous entoure. Nous avançons, laissant la gare sur notre droite, évitant ...
    ... ainsi l’arrêt de bus et ses policiers. Puis Pascal, qui est devant, bifurque à gauche, tout en jouant le guide : — Une fois de plus, voici le CNRS qui occupe les anciens bâtiments des canonniers.— C’est vieux ? Pas les bâtiments, mais les canonniers… demande Valentin.— Tout ce dont je me souviens, c’est que les canonniers se sont fortement illustrés lors du siège de la ville par Louis XIV, à tel point que celui-ci les a maintenus dans leurs privilèges. Il me semble bien qu’ils existaient déjà à la Renaissance, vers quinze cents.— Ah, OK…— Pour en savoir plus, il faudrait aller faire un petit tour au musée qui est là-bas, à deux cents mètres environ. Peu amatrice des musées – sauf éventuellement pour leur fraîcheur – j’interviens : — Pas aujourd’hui ! Alors, on fait quoi ?— On va couper par le parking qui est derrière le CNRS ; il y a une entrée juste là. Sinon, plus loin, il y a la porte de Roubaix ; elle date du début du XVIIème, quelques années après la mort d’Henri IV.— Tu te souviens de ça ?— Pas de mérite : j’avais de la famille qui habitait juste à côté. Cette porte a été restaurée juste après la fin du Second Empire.— Rien que des histoires de fin pour ta porte !— En quelque sorte, oui… Pour aller plus vite, nous coupons en diagonale. Ce n’est pas bien du tout, mais mes pieds en ont franchement marre de respecter le petit bonhomme vert et les passages piétons ! — Et voilà l’entrée ! Pascal désigne de la main un portail vert ouvert sur le début d’un parc, derrière des ...
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